Amizour : Cri de détresse d’une jeune handicapée

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Depuis l’âge de deux ans, Belkayed Kenza, souffre d’une pathologie très rare, qui frappe ses os, intitulée «l’Obchtayne», ou maladie de fragilité osseuse, dont le traitement nécessite l’Aredia, un médicament qui coûte trente mille Dinars (30 000 DA), pour un flacon d’une durée de 24 heures. La fille de 14 ans issue d’une famille modeste, est collégienne en deuxième année moyenne au CEM El Amir Abdelkader, situé à une distance de 500 mètres de son domicile, une distance qui lui rend la vie pénible, et qui l’oblige à toujours solliciter une tierce personne pour la transporter à l’école sur sa chaise roulante. La jeune fille n’a jamais perdu l’espoir de guérir, même si elle est dans obligation de faire des centaines de kilomètres, afin de consulter son médecin qui se trouve à l’hôpital de Douira. En espace de 12 ans, Kenza a subi une dizaine d’interventions chirurgicales, aux membres et sur d’autres parties de son corps très fragile. L’unique rêve de Kenza, c’est de voir se concrétiser la création d’un service qui traite sa maladie dans le centre hospitalier «Benmerad El-meki», dans sa commune natale (Amizour). À cet effet, et à l’occasion des portes ouvertes organisées récemment par la gendarmerie nationale à la maison de la culture de Bejaia, Kenza à profité de la présence du wali de Béjaïa, pour lui transmettre directement son message. Le wali, touché par la situation de la jeune fille, a demandé le dossier médical de la concernée pour une éventuelle prise en charge. En attendant, Kenza espère avec impatience la concrétisation de son rêve.

Atmane Mehdi

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