El Flaye : Le management en débat

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Vivre dans une société c’est être concerné par ses tourments et se sentir touché par ses rêves de plénitude. Un représentant social est celui qui sait canaliser les énergies des citoyens et prendre la décision de mener la barque de la collectivité à bon port.

Bref, voici en résumé le thème de deux journées de formation organisées par l’association Savoir et Patrimoine. Placées sous le titre : Leadership et animation d’équipe, les cours de madame Ouiza Gallèze, consultante formatrice, envoyée de la fondation Konrad Adenauer d’Allemagne, a attiré une ribambelle de curieux et autres animateurs du mouvement associatif activant dans la région. Si bien que la notion d’association qui date depuis l’antiquité et dans laquelle chaque participant, ou sujet, s’entête à «développer ses compétences managériales» et ceci en suivant une stratégie bien ficelée qui passe notoirement par la communication, le leadership, puis l’évaluation. Ce sont les populations qui font les nations et non les Etats, dit-elle. Ceci est d’autant plus vrai lorsque «les citoyens refusent d’être des assistés». Ainsi, sous l’effet boule de neige, l’association se charge de répandre l’idée de se prendre en charge elle-même. Dans son long exposé la formatrice a beaucoup insisté sur une devise : «Préférer le mot volontaire au mot bénévole». Justement, c’est cette volonté qui forge le véritable manager qui n’est autre qu’un meneur d’hommes, dit Mme Gallèze en citant Philippe Raimond. Dans un flux de questions et un long reflux de réponses, la conférencière et ses auditeurs se sont longuement penchés sur le profil psychologique de ce meneur. Après débat, un résumé limpide donnait au manager une responsable accrue dans la motivation et l’efficacité de son unité. Comme une pyramide, le responsable est en haut, il sermonne, motive ses ouailles, forme ses cadres du futur, communique abondamment, anime sans cesse et gère avec la régularité d’un métronome. Ceci, rappelle la conférencière, est un travail qui se fait dans la profondeur qui est condition sine qua non pour un meilleur drainage des énergies. Plus loin, elle a souligné que le bon usage des connaissances psychosociologiques des hommes et une meilleure répartition du temps sont des facteurs vivement recommandés tant ils donnent la conjugaison (complémentarité) des compétences et la réalisation rapide des objectifs.En marge, un représentant du mouvement associatif a osé dire : «La volonté ne suffit pas ; la bonne santé d’une nation se doit d’être le souci commun de la société civile et de l’Etat pour le bien de tous.»

T. D.

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