88 milliards versés aux hôpitaux du pays

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Un montant de 88 milliards de DA a été versé, pour l’année 2019, par la Caisse nationale des assurances des travailleurs salariés (CNAS) aux hôpitaux du pays pour la prise en charge des différents actes médicaux des malades. C’est ce qu’a fait savoir, avant-hier à Béchar, le directeur central du contrôle médical de la Caisse, M. Djamel Matari, à l’occasion de la 7e Rencontre régionale «CNAS-Médecins prescripteurs».

«Ce montant est destiné à la prise en charge du financement des différents actes médicaux nécessaires aux malades à travers l’ensemble des hôpitaux du pays et a pour objectif l’amélioration et le suivi des différents processus de prise en charge médicale des malades», a-t-il dit. Selon lui, ce montant était de l’ordre de 80 milliards DA en 2018. En effet, M. Matari a mis en exergue les efforts consentis par la CNAS qui «tendent à contribuer à l’amélioration de la santé des assurés et des citoyens en général».

À retenir que cette rencontre a vu la participation des représentants de la CNAS, les praticiens de la santé (publics et privés) et les représentants de secteurs en rapport avec la santé et la prise en charge hospitalière des citoyens. De son côté, le directeur de l’agence CNAS de Bechar, Khatir Khenifi, a précisé : «Cette 7e Rencontre régionale a été initiée dans le cadre du renforcement du partenariat stratégique avec les professionnels de la santé dans la perspective de réguler les dépenses médicales, tout en prenant en charge l’assuré social de façon optimale et avec de meilleurs coûts».

Il a également souligné que parmi les objectifs de cette rencontre est «de permettre aux praticiens de la santé (publics et privés) de s’imprégner de la législation en matière de sécurité sociale et de se mettre au diapason de cette législation pour pouvoir contribuer à la prise en charge convenable des assurés et des malades».

M. Matari a indiqué que le contrôle médical consiste à donner des avis sur les prescriptions et actes médicaux relatifs à l’état de santé ou à la capacité de travail des travailleurs bénéficiaires de la sécurité sociale, en tenant compte de leur justification médicale et des droits aux prestations en matière d’assurance sociale, accidents de travail et de maladie professionnelles, tels que définis par la législation et la règlementation en vigueur.

Samira Saïdj

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