APC de Timezrit / Entre blocage et soubresauts

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Si la majorité des APC bloquées de la wilaya de Bgayet ont su aplanir leurs divergences au profit de l’intérêt de la collectivité L’APC de Timezrit demeure toujours bloquée à ce jour, et ce depuis le lâche assassinat de son président.

En effet, au lendemain de la disparition tragique de feu Chibane Fatah, les élus de la liste majoritaire du RCD ne se sont pas mis d’accord pour élire un nouveau maire. Une lutte intestine de leadership a scindé les 4 élus en deux camps qui se sont opposés entre eux rendant le départage impossible.

Puis vint la radiation de deux élus du parti du RCD, ce qui au lieu d’atténuer le conflit l’envenima encore plus. Les diverses tentatives initiées par l’administration pour réconcilier les belligérants se sont avérées vaines.

Devant leur entêtement, le wali sortant a procédé au gel des mandats de tous les élus, et a désigné le chef de daïra en qualité de chargé de la gestion des affaires de la commune. Mais, comme en politique tous les coups sont permis, une erreur d’un des élus dissidents a été sciemment saisie pour relancer la lutte. M. Messioun Fodil a mis un retard de 20 jours, pour radier son défunt père des registres de l’état civil, une erreur qui a été vite exploitée et une plainte a été déposée auprès du procureur de la république. La proposition de la suspension de Messioun de la part du chef de daïra a essuyé un refus catégorique de la part de huit élus, toutes tendances confondues, qui ont expliqué leur refus par “le gel de l’Assemblée après la confiscation des mandats pour tous les élus et ce depuis novembre 2008 suite à l’assassinat de Chibane “, lit-on dans la lettre adressée au wali de Bgayet.

D’après le code communal, la suspension d’un élu intervient dans le cas où il est poursuivi en pénal et que l’affaire l’empêche d’exercer son mandat.

Dans le cas de Messioun Fodil, les élus précisent que “pratiquement tous les décès sont radiés tardivement dans notre commune car les enterrements ne sont subordonnés à une autorisation préalable voire un permis d’inhumer” et “c’est la première fois que la justice a été saisie pour traiter un tel cas», déclarent les élus signataires de la pétition. A signaler que certains présidents d’APC, ont été condamnés par la justice, mais demeurent toujours en place, à l’exemple de celui de Chemini, condamné à 6 mois de prison avec sursis mais demeure toujours en activité idem pour celui de Melbou lui aussi condamné mais est toujours en place.

B. R.

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