Aïn El Hammam / La nécessité d’une gare routière

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L’arrivée de la saison des pluies, remet sur le tapis l’impérative construction d’une gare routière. A voir les voyageurs, toutes destinations confondues, attendre les fourgons de transport sous un déluge de pluie, on se surprend à se demander ce qui a finalement changé à l‘ex Michelet, depuis des décennies. Si les autorités communales, ont, dès le début de leur mandat, dégagé une aire de stationnement pour les fourgons à destination de Tizi-Ouzou, ils n’ont en revanche, rien prévu pour le repos, ou comme abri pour les voyageurs. En attendant, parfois de longues heures, de monter dans un véhicule de transport, des dizaines d’hommes et de femmes pataugent dans la boue, avec comme seule protection contre la neige ou la pluie, le parapluie, quand celui-ci résiste au vent. C’est transis de froid, mouillés jusqu’aux os qu’ils arrivent finalement à prendre place dans le taxi ou tout autre moyen de transport. Le cauchemar se répète, surtout, pour les étudiantes faisant la navette Michelet-Tizi chaque début de semaine. Ce qui ne veut nullement dire que les villageois soient mieux lotis, eux, qui doivent d’abord se déplacer sur près d’un kilomètre, jusqu’à la sortie de la ville pour rejoindre «l’arrêt» menant vers leur domicile. L’absence de foncier à Aïn El Hammam, ne peut, à lui seul, expliquer cette carence. Certaines APC ont trouvé la parade en installant des abris bus légers, montés sur ossature métallique. En plus d’apporter un certain confort aux voyageurs, ils embellissent les lieux par des couleurs choisies et peuvent servir à l’occasion de panneaux d’information en direction de la population. Sachant que la totalité des travailleurs exerce en dehors des villages, le minimum qu’ils peuvent attendre des autorités, serait de leur assurer de bonnes conditions de voyage.

A. O. T.

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