La commune d’Agouni Gueghrane, n’arrive toujours pas à sortir la tête de l’eau, les habitants ne savent plus à quel saint se vouer. D’ailleurs, c’est l’une des communes les plus pauvres de la wilaya de Tizi-Ouzou, sa situation géographique constitue un facteur supplémentaire qui aggrave son isolement.
Le désespoir et la misère lui collent à la peau comme une fatalité le taux de chômage qui augmente au fils des années, pousse les villageois à l’exode. En effet, l’inexistence d’infrastructures de base destinées aux jeunes, rend cette catégorie victime de tous les fléaux et vouée à tous les vices. Cette frange a, à maintes fois, sollicité les autorités locales pour la réalisation d’un CSP (complexe sportif de proximité) où un autre espace de sportif et de loisir du moment où les terrains existent dans différents coins de la localité. Quant au secteur de la santé la municipalité ne dispose que de trois salles de soins, cela est loin de satisfaire la demande de dix mille (10 000) habitants. C’est pour cela que la construction d’autres structures s’impose dans la localité. Dans un autre registre, le transport scolaire est un vrai handicap pour les lycéens qui suivent leur scolarité à Ouadhias et à Ouacif. A défaut de cette commodité ils souffrent le martyr pour arriver à leurs établissements. Notons que l’ APC d’Agouni Gueghrane ne dispose toujours pas d’un siège digne de ce nom, elle est abritée dans le siège destiné officiellement pour accueillir la garde communale, sans commodité ni confort. Le personnel travaille dans des salles exiguës, confiné dans des mauvaises conditions. En plus, la structure est également dépourvue d’une automobile. Les engins et les camions sont restés dehors au vu et au su de tout le monde, au centre du chef-lieu.
Mouloud Zerbout