Haizer / Les marécages envahissent la ville

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Il vous suffit de faire une virée à Haizer pour vous rendre compte de la situation désastreuse à laquelle fait face la population. Chef-lieu de Daïra de surcroît, le patelin des Ath Meddour ressemble à tout sauf à une ville.

Durant la saison des grandes chaleurs, la poussière se constitue en couches, très remarquables, qui sont soulevées en nuages de poussière qui enveloppent les passants, avec tous les désagréments, à chaque fois qu’un véhicule de gros tonnage passe. Avec les premières pluies enregistrées, cette poussière a été transformée en boue freinant tout déplacement à travers les artères de la ville. Des tourbières occupent la grande partie de l’espace de la cité embarrassant les automobilistes qui ne trouvent pas d’endroit pour le stationnement. Cette situation s’est davantage compliquée pour les écoliers et les collégiens. Ceux-ci sont contraints d’emporter sur leurs chaussures des masses de boue jusque dans leurs salles de cours, transformant ainsi l’établissement scolaire en un champ de labour. L’assemblée communale, qui doit prendre en charge cette préoccupation, se trouve coincée dans une impasse. L’Assemblée issue du vote de novembre 2007 a été rongée par des luttes intestines, qui ont généré un bocage. Un fait qui a pénalisé toute une population qui aspire à un développement local et à une prise en charge des différentes préoccupations. Mais hélas, la situation est tout autre puisque la gestion des affaires de la commune n’est pas du ressort de l’Assemblée.

Amazigh A.

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