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Grogne de la population

Les citoyens du village d’Azouza qui vivent un danger permanent dû aux excès de vitesse sur ce tronçon routier de la RN 15 traversant leur cité sont véritablement en colère. Il faut dire que le danger persiste toujours sur cette route et qu’on n’arrêtera pas des sitôt de compter les victimes de ces accidents dus souvent à ces excès de vitesse à l’intérieur de cette agglomération. Pour mettre fin à ce danger permanent qui guette les habitants de ce village et les écoliers, les citoyens de ce village ont alerté les autorités compétentes. A travers une pétition, ils ont demandé l’installation de ralentisseurs, l’implantation de panneaux de signalisation réglementant la circulation en agglomération comme prévu par le code de la route et deux passages protégés (bandes blanches) à proximité des deux établissements scolaires de ce village. Depuis, la population de ce village attend mais en vain. La dernière victime est Da Rabah, un vieillard âgé de 83 ans qui a été fauché par une voiture au lieu dit Ikhouachene à quelques mètres de l’embranchement de la piste menant vers le village Bouhague. Ce dernier se trouve actuellement au CHU de Tizi Ouzou. “Une goutte qui vient de faire déborder le vase” qui souleva le courroux de toute une population indignée par cette situation qui relève de la mort et qui ne trouve pas d’écho auprès des autorités concernées. Un citoyen nous dira : “Le village organisera une assemblée générale des citoyens pour débattre de ce problème et réfléchir sur les modalités d’actions afin de faire aboutir nos doléances”. Un autre citoyen ajoute “avant toutes actions, une délégation sera désignée par le village pour porter nos doléances aux services concernés et compétents, tout en leurs faisant prendre conscience de la responsabilité qu’ils doivent,t assumer quant aux dérives qui puissent en resurgir de cette situation si elle ne trouve pas une solution” Un jeune homme en colère nous dira à haute voix : “Il faut absolument en terminer avec cette “route de la mort” car si on croise les bras et si on se sait elle, finira par nous “bouffer” l’un après l’autre”.

Hamid Meradji

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