La projection, la veille de la Toussaint, de “D argaz a mmi !” a été l’entame des festivités rappelant à la souvenance le Premier Novembre 54. Le film documentaire de Ahcene Ousmani retraçant le parcours fabuleux de Abane Ramdane avait provoqué une charge emmotionelle auprès du public présent, ce dimanche soir, au niveau de la Maison de la culture Ali-Zamoum. Les plus jeunes parmi ce public semblaient découvrir pour la première fois la stature de l’Architecte du Congrès de la Soummam. Une découverte en quelque sorte « interactive ». Une interactivité que peine à réussir l’école entre les jeunes citoyens et leur Histoire. C’est dire l’importance de la pellicule lorsqu’on met à sa disposition et les moyens et les…libertés. Et à propos de cinéma, ouvrons une parenthèse pour souligner que Hors-la-loi de Bouchareb est attendu pour le 11 décembre selon Omar Reghal, le directeur de la culture. Par ailleurs, et toujours au sujet des festivités commémorant le 1er Novembre, juste après la fin de la projection de D argaz a mmi et avant la levée des couleurs aux environs de minuit, le wali procédera à l‘inauguration de la fresque murale embellissant et longeant une bonne partie du boulevard Zighout-Youcef. Le lendemain, 1er Novembre, et après le dépôt de la traditionnelle gerbe de fleurs au niveau du Carré des martyrs de Bouira, le premier magistrat, accompagné d’élu(e)s et autres autorités civiles et militaires, se trouvera dans la commune de Aïn Bessem, aux environs de 9 heures. Après recueillement et fatiha, au niveau du Carré des martyrs de la commune, le wali baptisera des écoles au nom de chouhada, posera la pierre inaugurale pour la construction de la sûreté urbaine, inaugurera le nouveau pavillon des urgences et visitera des chantiers en cours…
S. O. A.