Site icon La Dépêche de Kabylie

Amizour / Intenses activités au menu

La commune d’Amizour est au rendez-vous pour célébrer le 56e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, afin de rendre hommage aux anciens maquisards de la région, et pour rappeler aussi, le combat des martyrs de la région, qui ont sacrifié leurs vies pour que vivent les générations futures.

Au menu, un programme riche était élaboré pour faire de cette journée du 1er Novembre une journée mémorable. Commençant par un rassemblement devant le siège de l’APC, la foule composée des autorités locales de la daïra, les représentants de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), l’Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), des associations socioculturelles de la région, ainsi que des anciens maquisards qui ont vécu l’évènement, pour ensuite se diriger vers le Monument de chouhada, situé à quelques mètres du siège de l’APC, pour déposer la gerbe de fleurs. Puis, le Centre culturel Malek-Boughermouh, était leur destination, où il y avait une exposition de tableaux, qui rappellent le combat des lions et aussi quelques photos de martyrs qui sont tombés sur le champ d’honneur, particulièrement ceux natifs du douar Azrou Nbechar (Amizour).

Une conférence animée par Si Rachid Ouatah, était au menu, ce dernier, ancien maquisard de la région de Ath Jllil, et membre du Conseil national des moudjahidinne, a mis la lumière sur l’Histoire du pays en général et celle de la Wilaya III historique en particulier. Si Rachid a, à cette occasion, rappelé à l’assistance les héros de la région d’Azrou N’Bechar à savoir, Mohand Ouchabane Hedjara, le plus jeune maquisard de la Wilaya III, natif de la localité d’Ihadjaren, un village situé à quelques kilomètres du chef-lieu de la commune d’Amizour, Si Rachid a témoigné que ce dernier a pris le maquis dès l’âge de 13 ans. Il faut imaginer comment un aussi jeune homme a accompagné le colonel Amirouche, pendant la guerre. Il y a aussi Abdelhamid Mehdi, natif de village Ihayounen de la même commune, un maquisard qui a franchi les frontières algéro-tunisiennea à plusieurs reprises pour l’acquisition d’armes. Si Rachid Ouatah rappelle que Abdelhamid dit Si Abdelhamid Azrou N Bechar, était le bras droit du colonel Amirouche jusqu’à sa mort. Selon si Rachid, la liste est grande, et la région d’Azrou N’Bechar a beaucoup donné à la Révolution.

Atmane Mehdi

Quitter la version mobile