L’activité la plus marquante et la plus significative est sans doute celle organisée par les jeunes de l’association culturelle«Assirem», du village Elvir, qui faut-il le préciser, ne dispose même pas d’un siège ni d’aucun autre moyen pour travailler.µ
A travers toute la localité de Maâtkas, plusieurs festivités ont été organisées pour honorer dans la dignité la mémoire des centaines de combattants tombés au champ d’honneur. A Aït Zaim, à Igariden, à Berkouka et dans plusieurs autres villages, les citoyens et les autorités locales ont tenu à rendre un vibrant hommage à ceux qui se sont sacrifiés, abondonnant leurs biens et leurs familles pour que toute l’Algérie retrouve son indépendance. L’activité la plus marquante et la plus significative est sans doute celle organisée par les jeunes de l’association culturelle «Assirem», du village Elvir, qui faut-il le préciser, ne dispose même pas d’un siège ni d’aucun autre moyen pour travailler. A ce sujet, le jeune Dafeur Djamel, un membre de ladite association nous fera remarquer : «Nous ne sommes pas des pleurnicheurs. Si nos grands parents ont pu chasser une puissance coloniale comme la France, avec leurs haches et leur foi en leur cause, nous aujourd’hui, ce ne sera pas le manque de locaux et de moyens qui nous empêcheront de leur rendre un vibrant hommage. Certes, les autorités doivent faire leur devoir mais à nous de montrer notre attachement et notre amour à la patrie». Des propos qui montrent que les jeunes sont bien conscients des grands enjeux et qu’ils sont bien déterminés à reprendre le flambeau. Le village Elvir s’est donc distingué par l’organisation d’une exposition relative à la guerre d’Algérie et de témoignages assurés par les moudjahiddine encore en vie, sur l’histoire de la guerre au niveau de leur localité. Une pièce de théâtre intitulée «Imjouhad n’54», fut interprétée par de jeunes comédiens dudit village. Une conférence avec la presse locale est ensuite organisée où les membres de la jeune association ont soulevé leurs problèmes. L’inexistence d’une aire de jeu, l’indisponibilité d’au moins un foyer de jeunes et le chômage, qui gangrène toute la masse juvénile et qui est à l’origine de bien des maux sociaux, étrangers à la localité sont parmi les thèmes abordés. Pour clore cette manifestation en beauté une waâda est offerte aux présents.
Hocine Taib
