Pour mieux attirer l’attention des passants et les apitoyer, ces mendiants, usent de tous les moyens; les prothèses, les ordonnances médicales, les cartes d’invalidités et bien d’autres documents.
Dès les premières heures de la matinée et chaque jour que Dieu fait, les places publiques à travers les plus importantes villes et autres villages de la wilaya de Bouira sont envahies par plusieurs dizaines de mendiants. Ils y prennent place du matin au soir dans les marchés, les devantures des cafés, les esplanades des mosquées, les stations.
Pour mieux attirer l’attention des passants et les apitoyer, ces mendiants, usent de tous les moyens, les prothèses, les ordonnances médicales, les cartes d’invalidités et bien d’autres documents sont exhibés. Jusque-là tout est presque normal, à chacun sa méthode de survivre, mais de là à exposer des nourrissons aux conditions climatiques insupportables pour “accrocher le regard», il y a un dépassement de la part des femmes mendiantes inconscientes. Un cas sur lequel les services chargés de défendre ces innocents et les protéger doivent se pencher sans attendre et auquel il faut mettre fin. Quelles sont ces femmes dont l’âge ne permet même pas de procréer qui portent dans leur giron des nourrissons qu’elles traitent sans aucun ménagement, soit allongés à même le sol ou portés en bandoulière comme une charge recevant, souvent des coups de coudes pour les tenir tranquilles, un fait qui se produit au vu et au su de tous ? L’agitation de ces malheureux innocents s’explique par des positions inconfortables dans lesquelles ils sont mis. Durant les journées ensoleillés et au froid glacial quand il fait gris est un véritable supplice pour ces bébés aux corps frêles réduits à l’état de loques humaines. Soumettre ces bébés à une expertise médicale, tirer les conclusions qu’il faut, serait une manière de les protéger et de leur rendre justice. Les autorités concernées, la société civile, les partis politiques ainsi que le mouvement associatif doivent réagir. Un appel de détresse se lance de lui-même à l’égard de ceux censés protéger ces innocents, de bouger sans délais pour les sauver de ce qu’ils subissent.
Nadia H