Pour le premier responsable des Ressources en eau, l’important est que “tous les clients payent leurs factures. Si on arrive à faire payer tous les clients de l’Algérienne des Eaux (ADE) et les services concernés, nous pourrons équilibrer les dépenses», affirmant que “pour le moment, et c’est ce que j’avais dit aux députés, l’augmentation du prix de l’eau n’est pas à l’ordre du jour”. “Certains pensent que la hausse des tarifs règle le problème de l’économie de l’eau, on n’en est pas là», a expliqué le ministre, qui affirme que “cette hausse sera inévitable en cas d’augmentation des coûts de l’énergie et des intrants”. “Mais cette augmentation ne sera pas importante», a-t-il rassuré.
La priorité du département de Abdelmalek Sellal, concerne pour l’heure l’amélioration du service de distribution de l’eau et le recouvrement des créances de la SEAAL, et non pas l’augmentation du prix de l’eau.
“Les tarifs de consommation d’eau potable ne vont pas augmenter», c’est ce qu’a annoncé hier matin, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal.
S’exprimant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, le ministre relève que “tant qu’on n’a pas amélioré correctement le service de distribution de l’eau, il est hors de question de demander une augmentation des prix de consommation d’eau”.
Pour le premier responsable des Ressources en eau, l’important est que “tous les clients payent leurs factures. Si on arrive à faire payer tous les clients de l’Algérienne des Eaux (ADE) et les services concernés, nous pourrons équilibrer les dépenses», affirmant que “pour le moment, et c’est ce que j’avais dit aux députés, l’augmentation du prix de l’eau n’est pas à l’ordre du jour”. “Certains pensent que la hausse des tarifs règle le problème de l’économie de l’eau, on n’en est pas là», a expliqué le ministre, qui affirme que “cette hausse sera inévitable en cas d’augmentation des coûts de l’énergie et des intrants”. “Mais cette augmentation ne sera pas importante», a-t-il rassuré.
Il fera savoir dans le même contexte que l’ADE récupère actuellement des services d’eau dans les communes. “Elle a déjà récupéré ceux de 800 communes sur les 1 541», a-t-il dit.
Il enchaîne : “Mais malheureusement, dans beaucoup de communes, les gens n’étaient pas habitués à payer l’eau. Il y a encore des difficultés à recouvrir les créances, mais c’est un travail qui se fait. Le montant des créances est important. Il s’élève à presque 85 milliards de dinars», a-t-il noté. L’Etat continuera, selon le ministre, à subventionner l’eau consommée par les agriculteurs. Sur un autre volet, M. Abdelmalek Sellal a indiqué que 65 barrages existent en Algérie dont 7 réceptionnés en 2010, précisant qu’“en 2014, l’Algérie aura 84 barrages”. Selon lui, les stations de dessalement d’eau de mer ne provoquent aucune pollution marine. “Nous avons programmé la construction de 13 unités de dessalement d’eau de mer avec une capacité de traitement quotidienne entre 100 000 et 500 000 mètres cubes. N’oubliez pas qu’à un moment donné nous avons pensé à importer de l’eau par bateau ! Il suffit qu’il y ait une faible pluviométrie pendant deux ans, et c’est la catastrophe», a noté le ministre qui ajoute que “ces projets visent à sécuriser définitivement les grandes villes et économiser les eaux souterraines. Les eaux des barrages seront dirigées vers l’agriculture”. Par ailleurs, M. Sellal estime que la distribution reste un véritable problème auquel son département fait face à travers des investissements supplémentaires pour la modernisation des réseaux. “Beaucoup de ces réseaux ont vieilli, il faut les réparer et ça demande beaucoup d’argent. A Alger, le réseau perdait au minimum 35% de sa capacité mais avec ce qui a été fait ces dernières années avec la SEAAL, il a été réduit à 17% ; ce qui est appréciable», a-t-il renchéri. A une question sur le travail qui a été fait par les entreprises étrangères de distribution au niveau de certaines wilayas, M. Sellal a répondu qu’à Alger, “Suez a fait un travail correct jusqu’à maintenant particulièrement en termes de réhabilitation de la distribution de l’eau. Avec Agbar Aqua de Barcelone, qui gère les eaux d’Oran, la tendance est également correcte. C’est moins correct pour la Marseillaise des Eaux à Constantine et nettement moins pour Gelsenwasser à Annaba. C’est la raison pour laquelle nous suivons de près ces deux wilayas”.
Lemya Ouchenir