Seddouk : Un calvaire nommé fosses septiques

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Les habitants de la cité Thissighit, village Seddouk Oufella, dans la commune de Seddouk, ne savent pas à quel saint se vouer pour qu’ils mettent fin à leur calvaire qui dure depuis belle lurette. « Nous sommes 22 foyers à utiliser des fosses septiques par manque d’un réseau d’assainissement. On 2007, nous avons adressé au président de l’APC de l’époque une pétition signée par tous les résidents. On a cru que notre problème allait être réglé après le passage d’une équipe technique venue sur les lieux établir une fiche technique, laquelle a été adressée à la wilaya pour ratification, nous a-t-on dit. Au demeurant trois années s’étaient écoulées et notre problème ne semble pas être pris en charge, c’est pourquoi nous avons repris de plus belle notre bâton de pèlerin en allant voir les autorités locales. Nous attendons toujours une réponse dont le retard exorbitant perdure», dira Aït Mesghat Abdenour, un résident dépité. Et il renchérit : «nous sommes trois familles à utiliser une fosse septique commune située dans mon jardin. Le comble, ces jours-ci, elle est pleine et l’eau ruisselle vers les voisins du contre bas qui se plaignent des odeurs nauséabondes qu’elle dégage». Le président de l’APC consulté à cet effet, donna ses impressions sur le retard évoqué par les habitants, et les actions qu’il pense entreprendre pour solutionner le problème. «Les services techniques ont effectivement établi il y a trois ans une fiche technique se chiffrant à plus d’un milliard, un montant que l’APC ne pouvait prendre en charge dans les cadre des PCD dont les sommes allouées étaient dérisoires. Cette fiche technique n’a pas été prise en compte par la wilaya dans le cadre des PSD. Que faire d’autre pour solutionner ce problème que de demander à la direction de l’hydraulique de démembrer le projet en trois fiches techniques pour pouvoir réaliser chaque année une partie», informa l’édile communal. Ce résident a évoqué par ailleurs les problèmes d’eau potable qui ne coule que rarement de leurs robinets et l’absence de branchement du courant électrique dans certains foyers. Il termina avec un petit sourire malgré l’amertume en signalant qu’un adjoint maire actuel fait parti des 22 résidents.

L.Beddar

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