La direction du parc national du Djurdjura, dans le cadre de son programme d’action en faveur des populations des villages situés à la limite de la réserve naturelle, lancera dans les prochains jours une opération de distribution de plants fruitiers. Ainsi, les communes de Boghni et d’Aït Bouaddou, les plus concernées du versant nord du Djurdjura, ont été retenues pour bénéficier d’une compagne de plantation d’arbres fruitiers, à savoir des oliviers, des pommiers, des poiriers, et des pruniers, sur 72 hectares répartis en concertation avec les représentants des villages. En raison de sa proximité et des contreforts de la chaîne montagneuse et de son relief aidant à pratiquer l’arboriculture, la plus grande part des plantes sera attribuée aux villages de la localité d’Aït Bouaddou, entre autres Aït Djemaâ, Ibadissene, Aït Irane et Aït Oulhadj, avec une répartition établie après une opération de recensement menée par le secteur du parc national du Djurdjura de Boghni. Quant à la commune de Boghni, les villages relevant des localités d’Aït Kouffi et d’Aït Mendes seront les mieux fournis en plants fruitiers, notamment Mehuane, Maâla, Iavegelilene, connus beaucoup plus par leur enclavement et la rudesse du climat en période hivernale, étant donné que ces villages sont haut perchés dans les collines avoisinant le site touristique de Tala Guillef. Tout compte fait, l’objectif de la direction du parc national classé réserve de biosphère, ne se limite pas à relancer l’arboriculture de montagne, mais à créer aussi une relation d’entraide avec les riverains dont certains affichent la nette intention d’accompagner l’effort de l’état, celui d’améliorer le cadre de vie des habitants des zones rurales surtout après le succès enregistré par le programme d’aide dans le cadre de l’habitat rural, auquel on peut ajouter les projets de développement insistant à assurer des commodités comme le gaz, l’électricité et l’eau pour les villageois.
M. H.
