“Mauvais état des routes, avec comme carrolaire le manque de transport, coupures fréquentes d’eau, inexistence de l’éclairage public et manque criant d’infrastructures pour jeunes”. C’est la somme de plaintes soulevées par la masse des habitants de la commune d’Afir, lors de trois actions de protestation déclenchées entre mardi et jeudi dernier. “Et nous sommes prêts à réinvestir la rue, avec blocage de la mairie, juste après cet Aïd, si les responsables locaux continueront à faire la sourde oreille à nos doléances, avertissent les délégués des douars concernés.” Les protestataires exigent à court terme, l’entame des travaux de revêtement du tronçon de route de 2km, reliant Tala Arous au chef-lieu communal. Dans la même replique, ils réclament un approvisionnement régulier en AEP et le règlement définitif du problème de l’éclairage public. Relativement éloignés du petit centre urbain d’Afir, au fin fond de l’est de Boumerdès d’autres douars comme Tassast et Tala Ayache se plaignent du manque de transport public, induit par la dégradation des chemins vicinaux. “Nos élus doivent réclamer un plan spécial pour le développement de cette commune rattachée à Boumerdès depuis 25 ans,” lance sagement un notable.
Salim Haddou