La troisième session qui a débuté le 8 novembre dernier, a eu à juger très récemment, la cinquième affaire qui a porté sur la condamnation de la constitution d’association de malfaiteurs, du vol à la faveur de la nuit, et de la violence, Ces délits ont été reprochés à l’accusé H. D., bien avant qu’il ne passe en procès. Ainsi, les véritables faits de cette affaire se sont déroulés dans la nuit du 14 février 2010, lorsqu’un conducteur qui passait avec sa voiture de marque Renault, type Mégane, sur les hauteurs de Ras Bouira, un bourg qui est situé à la sortie est de la ville de Bouira, fut l’objet d’une agression, qui a permis aux assaillants de s’emparer de son véhicule. La voiture n’a pas été retrouvée à ce jour. Durant le procès, l’accusé a nié et contesté tous les délits retenus à son encontre. Aidé formellement par les déclarations de la victime, qui à son tour, a assuré qu’elle ne l’a jamais rencontré et a affirmé en plus, que l’un de ses ravisseurs parlait parfaitement la langue Kabyle, ce que l’accusé ne parle nullement, et ne maîtrise pas du tout ; il y a donc confusion sur la personne. L’acquittement au bénéfice de l’accusé fut carrément prononcé en l’absence évidemment de preuves concrètes et réelles.
Fahem H.