Les pensionnaires de la cité sociale, abritant différentes couches défavorisées, n’ont pas passé la fête de l’Aïd seuls. Plusieurs dizaines de bienfaiteurs, des bénévoles de différentes associations activant pour l’aide et l’assistance aux personnes en difficulté et plusieurs citoyens anonymes ont tenu à marquer leurs présence aux côtés de ces enfants, personnes âgées et handicapés.
La direction de l’action sociale de la wilaya de Tizi Ouzou de son côté a concocté un programme d’animation spécial qui a permis aux pensionnaires d’oublier, l’espace d’une journée, les aléas de la vie. Le premier jour de l’Aïd s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur, pour des personnes qui ne demandent qu’un peu de considération de la part de la société. “C’est un devoir d’être là aux côtés des handicapés, des enfants assistés et des personnes âgées. La société doit justement prendre ressentir leurs souffrances, exprimer sa solidarité et les aider à s’insérer d’une manière effective. Notre présence est la moindre des choses que nous puissions offrir à ces personnes. Cela contribuera à booster leur moral, leur faire oublier le manque et partager avec eux un moment de joie», a notamment indiqué le directeur de l’action sociale au cours de son intervention, lors de la cérémonie abritée par la cité sociale de Boukhalfa.
Des cadeaux ont été offerts aux pensionnaires de la cité sociale. Ces derniers, en particulier les enfants assistés, danseront longtemps sous les airs de “One, two, three, viva l’Algerie” joués par une chanteuse algéroise révélée au grand public, lors des récents événements footballistiques. Même topo au niveau du centre spécialisé dans la rééducation. Une nouvelle approche de gestion semble se mettre en place progressivement ce qui ne manquera certainement pas de ramener plus de sérénité au niveau du centre, un nouveau contexte avantageux pour les pensionnaires qui ont déjà eu l’opportunité de constater la différence entre les deux approches de gestion.
A. Z.