Lorsque, à l’occasion d’une fête, l’Aïd particulièrement, nous voyons les gens heureux, manifester leur joie de vivre, nous ne pouvons pas éviter de penser aux démunis et aux malades, souvent laissés pour compte
Les pauvres gens sans assistance, à la mesure de leurs souffrances, sont si nombreux que parfois, on se surprend à passer notre chemin, sans les voir. Même s’ils sont nombreux, certains cas se distinguent du lot. Leur situation est si pitoyable qu’ils méritent toute notre compassion. Ils sont rares les cas peu enviables, tel celui de cette mère de trois enfants, tous atteints de maladies chroniques, liées aux reins (maladie de Giana). Sans une prise en charge réelle que ne peuvent lui procurer que les hautes instances du pays, la famille Sediri du village Igouffaf, est condamnée, à plus ou moins brève échéance, à être décimée par la maladie. Que peut faire une femme (la mère de famille), dont la seule ressource n’est autre que la maigre pension que lui procure son travail, dans le cadre de l’IAIG, au sein de la commune d’Aït Yahia, face à ce qui semble être une fatalité ? Les difficultés auxquelles elle est confrontée, quotidiennement (bilans, biopsie, diverses analyses et frais de transport), finiront par avoir raison de cette dame qui, pourtant, n’a jamais cessé de faire face avec courage, à une situation des plus dramatiques. Elle attend toujours une réponse à sa demande de prise en charge, adressée le 10 Avril dernier, à Monsieur le ministre de la solidarité. Pour appuyer sa requête, la mère de famille, dont le mari est malade, produit, en guise de soutien, prouvant sa bonne foi, un certificat médical ( dont nous détenons une copie), appuyé par des signatures et cachets du comité de son village et de quatre médecins, dont deux spécialistes en néphrologie. Après avoir frappé à toutes les portes, elle s’adresse à nous, comme ultime recours, en espérant être entendue.
A. O. T.
