Raffour Habitat précaire / Une famille en danger

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Sur invitation d’un groupe de notables du Aarch Iwakouren, nous nous sommes déplacés au niveau du quartier nord de Raffour pour constater de visu qu’une vieille battisse, occupée par la famille Arab, menace ruine en raison d’un délabrement et dégradation avancés.

Cette famille est composée de 07 membres, dont le père a tragiquement trouvé la mort lors des dernières intempéries du mois d’octobre, lorsque un mur s’est effondré sur lui le tuant sur le coup. Lors de notre déplacement sur les lieux nous avions pu relever que la vieille maison qu’occupe cette famille est composée d’une seule pièce de 04 m sur 03 m. Insalubre et humide, elle ressemble beaucoup plus à une cellule de Serkadji. Ce qui attire en premier lieu le regard est l’escalier extérieur qui mène à cette pièce fissurée, et dont la partie inférieure gonflée, risque de chuter à tout moment, tout comme la dalle fissurée où sont visibles les traces d’une forte infiltration ajoutée à des fissurations sur la première dalle porteuse de cette pièce exigu et qui fait office de cuisine et de chambre à coucher pour une famille de 07 membres. La précarité sociale de cette famille qui s’est aggravée depuis la disparition tragique du chef de famille à laquelle vient se greffer l’état de dégradation avancée de cette chambre qui constitue une réelle menace pour ces malheureux, a provoqué un mouvement de solidarité des citoyens de Raffour qui ont lancé une pétition signée par plus de 250 personnes, à laquelle est joint un procès verbal de constations établi par la commission technique du 19/10/2010, document qui confirme l’état vétuste de cette dangereuse habitation. Dans cette lettre, il est vivement sollicité des autorités locales un toit pour cette famille. Nous croyons savoir que le dossier de demande de logement du défunt chef de cette malheureuse famille n’a pas été retenu, lors de la distribution du quota des 170 logts à M’chedallah. Une inspection minutieuse de la chambre nous a permis de conclure que cette famille court un réel péril, sachant que nous ne sommes qu’au début de l’hiver et que le plus dur en matière de perturbations climatiques est a venir, un cas qui nécessite une urgente prise en charge et une priorité absolue.

Oulaid Soualah

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