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Le spectacle à défaut d’une place à la CAN

Dans ce match, les Verts, déjà privés d’une participation pour le mondial allemand, joueront beaucoup plus pour l’éthique, sachant que leurs chances d’arracher le billet pour la prochaine coupe d’Afrique des nations sont quasiment minimes. En effet, classés avant-dernier avec sept points seulement, les Fennecs, sauf miracle, sont déjà presque assurés de rater aussi, et ce, pour la première fois depuis 1980, ce rendez-vous africain. Ce soir face à une équipe du Nigeria, premier du groupe avec l’Angola, décidée à arracher son billet pour le mondial, la tâche des protégés de Ighil ne s’annonce guère de tout repos devant un adversaire résolument décidé à passer ce cap sans casse. Toutefois, les camarades du nouveau capé de l’EN et actuel défenseur du Bayern Leverkusen, Mohamed Réda Madouni, qui ont soigneusement préparé cette empoignade ne l’entendent pas de cette oreille. Dans cette partie, ils veulent jouer à fond pour l’éthique et le spectacle à défaut d’une place à la CAN, un objectif, il faut le dire, qui relève d’un miracle. Les Algériens auront ainsi à cœur de démontrer qu’ils méritent une une meilleure place que celle qu’ils occupent actuellement en s’offrant les Nigérians devant lesquels ils se sont inclinés au match aller que par un score étriqué d’un but à zéro. Ceci reste également le voeu du staff technique national qui veut lui aussi, assurer une sortie honorable pour les Verts. Cela dit, au vu de l’ambiance qui règne au sein du groupe et la détermination qui animent les nôtres de réussir un Big Match, les supporters qui seront probablement en force au stade Zabana et les téléspectateurs qui suivront la rencontre à travers le petit écran, espèrent assister à une partie plaisante. Les Verts qui joueront comme l’a annoncé Ighil Meziane sans aucune presson, tenteront de développer du beau football devant un adversaire constellé d’étoiles, à l’image de Martins, l’attaquant vedette de l’Inter Milan. Les confrontations algéro-nigeriane ont toujours constitué une attraction. Le public algérien sevré depuis belle lurette de spectacle dans nos stades, devra, en principe, être gâté ce soir, surtout que toutes les conditions, à même de permettre aux vingt-deux acteurs de développer du beau football, sont réunies.

S. Klari

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