Par : Meziane Bekacem, député
Béjaïa abritera en cette fin du mois de novembre une autre édition du festival national de la musique et de la chanson kabyles.
Ce moment fort de la culture amazighe, la cérémonie d’ouverture aura probablement lieu dans l’enceinte de la Maison de la Culture de Béjaïa qui n’a pas encore la chance d’être baptisée au nom d’une personnalité locale et nationale de la culture algérienne.
Cette infrastructure qui est opérationnelle depuis plusieurs années ne porte pas encore de nom officiel.
Elle constitue une exception nationale !
Baptisée et appelée communément Maison de la culture “Taos Amrouche” par la “vox populi», cette appellation n’a pas encore eu le privilège d’être concrétisée par aucune décision officielle de l’administration locale ou nationale.
Nos différentes démarches auprès de tous les responsables concernés à l’échelle locale et nationale pour réparer cette “omission” injustifiable n’ont eu aucune suite favorable.
Taos Amrouche qui est un repère incontournable de notre culture nationale et locale n’a pas encore le privilège de “voir” son nom porté sur le fronton principal de cette infrastructure culturelle.
Pour cela, nous renouvelons notre appel, en tenant à témoin tous les acteurs de la culture nationale et l’ensemble des citoyens pour que cette “omission” soit réparée et que le nom de Taos Amrouche apparaisse enfin à l’entrée de cette Maison de la culture.
Nous souhaitons que l’occasion de cette édition du Festival national de la musique et de la culture kabyles soit aussi celle de l’inauguration officielle de la Maison de la culture au nom de Taos Amrouche.
Aussi, nous souhaitons que la riche œuvre culturelle de cette grande dame de notre culture nationale soit portée à la connaissance du grand public.
Enfin, nous rappelons qu’un hommage solennel lui a été déjà rendu par les autorités de la wilaya dans l’enceinte même de cette infrastructure au même titre que plusieurs artistes de la wilaya de Béjaïa.
Méziane Belkacem
Député à l’Assemblée populaire nationale
cor kari