Les structures se santé relevant de l’établissement public de santé de proximité (EPSP) de Seddouk, seront bientôt renforcées par un nouveau personnel médical, avons-nous appris auprès d’un responsable de l’établissement. En effet, selon notre source, pas moins de 11 médecins de santé publique et 2 chirurgiens dentistes sont en voie de recrutement. « Nous sommes en train de recueillir les dossiers des postulants à qui nous avons accordé un délai de 20 jours pour présenter leurs candidatures. Les dossiers seront, ensuite, transmis à la direction de la santé de la population et de la réforme hospitalière. Le personnel ne pourra prendre ses fonctions qu’après le visa de la fonction publique », nous explique-t-on. « On ose espérer que cette procédure sera menée à son terme dans des délais raisonnables, car nous faisons face à un énorme déficit, autant en personnel médical que paramédical », soutient notre interlocuteur. D’après des médecins officiant dans le secteur public de l’EPSP de Seddouk, ce sont surtout les unités de soins implantées dans les patelins reclus et enclavés qui pâtissent le plus de ce manque. « Par le passé il y a eu même des structures de santé dans certains villages qui ont été fermées pour cause d’absence de médecins ou d’infirmiers », nous dira un professionnel de la santé officiant au niveau de la polyclinique d’Ouzellaguen. Un autre médecin exerçant à Amalou fera remarquer que le personnel admis à la retraite est rarement remplacé pendant que les besoins se font plus importants avec l’inauguration de nouvelles unités de soins et la mise en place de points d’urgence. « Il ne s’agit pas de construire des murs pour en faire des lieux fantômes ou d’ouvrir de nouveaux services sans investir dans les ressources humaines », souligne-t-il. Dans la commune de Bouhamza, ce même problème de carence en effectif, découlant d’une politique austère en terme d’octroi de postes budgétaires est vécu par la population. Les villageois qui ont adressé il y a quelques mois une requête aux autorités de la wilaya, pour réclamer l’ouverture d’une maternité au niveau de la polyclinique du chef-lieu communal, n’ont obtenu aucune suite à leurs doléances. « Nous attendons également que les responsables de la santé accèdent à notre vœu, celui de voir le PU fonctionner sans interruption », affirme Mr Belkhiar, le maire de Bouhamza.
N. Maouche