Si des subventions sont octroyées à chaque saison au profit du sport, leurs répartitions par l’APC suscitent par moments l’ire de certains élus sportifs qui se sentent lésés. En effet, c’est le cas du CSA d’At-Mlikèche et à sa tête, Cherifi Abderhmane, qui dit “être victime par cet octroi de la subvention destinée au sport de la commune mais qui est attribuée à une association sportive communale (ASC)”.Cette dernière, créee en juin 88 pour disparaître durant l’année 91après son échec suite à la création d’une section de football. Après avoir disparu de la scène sportive, au bout de quatorze années, en septembre 2004, elle a tout simplement renouvelé son bureau avec une section d’athlétisme pour se voir octroyer une subvention (APC) de 39 millions pour la saison 2004/2005 et ce, sur la base d’un bilan financier conçu à cet effet, sans aucun plan d’actions ni autre document qui atteste ce mérite. Les démarches entreprises par le président du CSA d’At-Mlikèche auprès du président de l’APC avant la dissolution des assemblées locales, ont conduit le premier magistrat de la commune à proposer un arrangement à l’amiable entre l’association (ASC) et le président du club CSA pour ce qu’il a “appelé le partage de la subvention” selon le président du CSA, Cherifi Abderhmane, cette solution n’a pas été du goût des concernés, qui ont eu du mal à comprendre ce raisonnement comme s’il s’agissait d’un bien personnel. N’étant pas près de voir le bout du tunnel, le président du CSA a sollicité le secrétaire général, chargé des affaires de la commune. Celui-ci a réuni les parties concernées en date du 29/08/ au siège de la commune. Durant cette rencontre, il a été convenu du gel du compte de l’ASC, en attendant de trouver des solutions adéquates à ce problème qui ne devait même pas exister, si on s’est conformé à la réglementation et aux lois qui régissent l’octroi de subventions. Pour rappel, le club sportif amateur (CSA) At-Mlikèche, depuis sa création en 99, a toujours été détenteur de plusieurs titres que ce soit au niveau wilayal, régional et même national. Au lieu d’être encouragé pour son palmarès assez riche ce club a été privé même d’une subvention qu’il méritait pourtant pour ses résultats obtenus jusque-là. Alors à défaut de ne pouvoir motiver ces jeunes sportifs d’un haut niveau, qu’on cesse d’encourager la médiocrité et de rendre à César ce qui lui appartient.
Achiou Lahlou