Le tronçon de la RN 5 traversant du bout en bout la commune d’Ath Mansour, située à une quarantaine de kilomètres à l’est de Bouira, se trouve dans un état peu reluisant. Entre l’auberge de la Soummam et le pont de la localité d’Ahnif, il y a une légion de bosses causée, sans doute, par des poids lourds surchargés et des nids-de-poule. Autre menace qui plane sur les nombreux usagers de cette route, reliant toujours l’ouest à l’est du pays : des accotements impraticables qui sont laissés sans aménagement. Ces accotements sont plus bas que le niveau de la chaussée d’où en cas de danger imminent rendant le croisement périlleux, les automobilistes éprouvent toutes les peines à se hasarder sur ces accotements au risque de déraper littéralement. Au niveau du CW 12, reliant la wilaya de Bouira à sa voisine de Béjaïa sur environs 5 km, la situation n’est guère plus enviable : cette route pourtant réfectionnée en 2008 à coups de milliards affiche déjà toutes les crevasses et autres points noirs dont on a cru venir à bout, il y a à peine, un peu plus d’une année. Ce chemin de wilaya qui s’est détérioré en un temps record atteste sans doute de la manière dont on a bâclé et expédié les travaux de revêtement. C’est affligeant que des milliards soient ainsi engloutis pour voir resurgir les mêmes problèmes qui nous empoisonnent la vie surtout quand il s’agit d’infrastructures de base dont est tributaire directement le développement du pays.
N. H.