Kamel Djabour Entraîneur du Stade Malien : «Travailler en Algérie est un rêve»

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L’entraîneur de l’équipe du Stade Malien, vainqueur dimanche dernier de la Super Coupe du Mali, l’Algérien Kamel Djabour, a exprimé son souhait d’apporter sa contribution au développement du football algérien.

«L’Algérie est la terre de mes racines, de ma famille. Ce pays représente quelque chose d’énorme pour moi. Il y a deux ans de cela, j’ai été contacté par l’ASO Chlef. Mais le club n’a pas donné suite.

Je reconnais que je suis frustré. J’aimerais tant apporter ma modeste contribution au développement du football algérien», a indiqué Kamel Djabour. Ancien joueur du Racing Club de Paris puis entraîneur de l’Entente Sannois Saint-Gratien à partir de 2006, Kamel Djabour rejoint le Bénin en 2009 pour prendre en main les destinées du Dynamo d’Abomey, avant de diriger la barre technique du Stade Malien. Le Stade Malien s’est adjugé dimanche dernier à Bamako la Super Coupe du Mali, en battant l’AS Real, détenteur du trophée, sur le score de 2 à 1. Concernant ses objectifs avec son équipe, Kamel Djabour ambitionne de décrocher d’autres titres avec le Stade Malien, d’autant que le club est «bien structuré sur tous les plans.

Après ce titre de Super Coupe, nous allons viser plus haut. Et puis, un entraîneur aussi a envie de tout gagner. Mais après, on sait tous qu’il y a la réalité du terrain et des moyens. Ceci dit, le Stade Malien a vocation de jouer chaque année le titre et de disputer la Ligue des Champions. Ce sera donc nos principaux objectifs», a-t-il ajouté. Au sujet de son expérience en Afrique noire, Kamel Djabour se plait à exercer son métier dans ce continent, même s’il n’écarte pas l’idée de travailler en Algérie. «Je reconnais qu’avant de m’installer au Bénin, l’Afrique me faisait un peu peur. Puis, j’ai découvert des gens attachants, une envie de bien faire malgré les difficultés et beaucoup de passion.

Je ne sais pas si je vais y rester encore six mois ou dix ans, mais je ne regretterai jamais l’expérience que je vis en ce moment.

Travailler en Algérie est un rêve qui mérite l’obstination et la patience», a-t-il conclu.

Kamel Djabour n’est pas le seul technicien à exercer au Mali, puisque Aït Abdelmalek Ahcène vient d’être désigné il y’a quelques jours, entraîneur de l’équipe de Djoliba de Bamako, vice champion du Mali.

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