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7Saharidj / La pénurie d’eau potable perdure

Qu’il pleuve ou qu’il neige, rien ne change. Certains quartiers du chef-lieu de la commune de Saharidj, à l’image d’Ighnan, sis au cœur de Djurdjura, continuent à souffrir de l’indisponibilité de l’eau potable dans les robinets de leurs habitations et ceux des institutions publiques comme le siège de la commune, le centre de formation professionnelle et le lycée qu’on continue à alimenter par citerne. Les habitants de la cité 60 logements OPGI, ne cessent de se plaindre auprès des responsables locaux et continuent de protester de vive voix contre cette situation qui ne va pas connaître son épilogue pour bientôt. S’ils trouvent des explications en période estivale pour se faire une raison à leur patience, ils n’admettent pas leur soif sous la pluie et la neige, pendant que, dans d’autres quartiers, la pression de l’eau cause des dégâts aux robinets. les explications qu’on leur donne ne peuvent étancher leur soif, d’autant que le nouveau réservoir de 500 m3,dont les travaux sont achevés il y a plusieurs mois, n’est toujours pas opérationnel et sa mise en service n’est pas pour demain. Cet ouvrage, implanté sur une colline, à l’entrée de la ville, était inscrit pour une enveloppe de 7 millions de dinars pour sa réalisation. Il lui a fallu une rallonge de 4 000 000 Da pour ses finitions et une enveloppe de 13 000 000 Da pour la conduite d’adduction. Au moment de sa mise en service, le point de raccordement prévu entre les deux conduites, celle du réservoir et celle venant de la source Lainsar Averkane, soulève l’opposition de l’ADE et des services hydrauliques. A ce niveau, il y a lieu de s’interroger sur la pertinence des études qui ont été menées et commandées par les services compétents. Des études qui ont été certainement faites à la base de la conception de l’ouvrage, en termes de lieu de choix de terrain, de capacité de stockage, de la longueur de la conduite, de ses dimensionnements et des points de raccordements. L’évaluation financière du projet en dépendait. Actuellement, l’ouvrage pour être opérationnel, nécessitera une autre conduite de 1 km environs et une enveloppe supplémentaire de 14 millions de dinars, selon certaines estimations. Pour l’heure, les autorités sont bien mises devant le fait accompli pour intervenir dans l’urgence afin de trouver des palliatifs à coût de rallonges budgétaires et de pertes de temps. En tout cas, les citoyens des quartiers concernés interpellent les autorités pour régler ce problème d’eau qui dure.

N. H.

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