Devant les files interminables qui se constituent chaque matin devant les guichets du service de l’état civil de la mairie de Sidi Aïch, l’APC de Sidi Aïch vient de créer deux annexes administratives. L’une au village Remila, situé à 3 km de la ville de Sidi Aïch, en allant vers Béjaïa et l’autre au quartier populaire de Maâla, qui abrite la majorité de la population de la ville, un quartier qui continue à se développer à une vitesse effrénée, recevant toutes les nouvelles constructions de la commune. «Depuis l’indépendance, les femmes des communes environnantes ne possédant pas de service maternité au niveau de leurs polycliniques, sont dirigées, pour leur accouchement, vers l’hôpital de Sidi Aïch, datant de l’ère coloniale. Du coup, au lieu de transcrire les nouveaux au niveau des services de l’état civil des communes de résidences des parents, leur transcription se fait au niveau de la mairie de Sidi Aïch. Aujourd’hui, nous constatons que notre service de l’état civil, bondé de monde au quotidien, n’arrive plus à répondre à la demande. C’est pourquoi nous avons pensé à le désengorger, en créant deux annexes administratives», explique Brahmi Omar, le vice-président de l’APC. Un citoyen trouvé sur place témoigne : «je suis venu de Seddouk de bon matin pour me faire délivrer un extrait de naissance pour ma fille, croyant que c’est rapide. A mon grand étonnement, je suis arrivé à 8h30 mn et je n’ai pas pu obtenir un jeton. Le quota du matin a été servi, m’a fait savoir le planton qui m’a invité à revenir l’après midi».
L. B