Draâ El Mizan / Affectation de psychologues cliniciens dans les lycées

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Une première dans le secteur de l’éducation. C’est l’affectation de psychologues cliniciens dans les établissements d’enseignement secondaire, entreprise par la direction de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou. «C’est vraiment avec une grande joie et un soulagement que nous avons appris cette nouvelle», nous confie ce conseiller d’éducation, qui n’hésite pas à nous faire part de tous les problèmes rencontrés par ses pairs dans les lycées, pour faire face aux nombreuses difficultés rencontrées par les élèves et qui sont directement liées aux côtés psychologiques. «Il est vrai que, pour devenir un conseiller d’éducation,il faut un certain nombre d’années d’exercice en tant qu’enseignant mais souvent,l’expérience pédagogique ou l’ancienneté ne suffisent pas pour résoudre des cas, qui relèvent souvent des prérogatives ou du travail d’un psychologue clinicien, alors que même les conseillers de l’orientation scolaire que nous avons dans les lycées,malgré leurs précieuses collaborations, n’ont pas la formation nécessaire pour affronter certains élèves en difficultés psychologiques qui influent négativement sur leur rendement scolaire», note aussi notre interlocuteur. Ainsi, pour les quelques ex-surveillants généraux rencontrés, l’arrivée de ces psychologues cliniciens qu’ils n’ont jamais cessé de réclamer, marque la fin du lourd fardeau qui pèse lourdement sur les épaules. «Vous savez, lorsque, dans l’établissement, vous avez plus de deux élèves en difficultés,vous n’arriverez plus l’œil de toute la nuit alors que, souvent,la solution est à trouver dans le milieu familial.Donc, il faut un certain temps pour mener son enquête, mais la pression des professeurs qui n’hésitent pas à vous envoyer, à chaque cours, ce pauvre enfant en exigeant son renvoi pur et simple est tel que, vous êtes obligé de faire face à la situation», nous déclare l’un de nos interlocuteurs. Par ailleurs, nous avons appris de nos interlocuteurs, que tous les établissements d’enseignement secondaire de Draâ El Mizan, au nombre de quatre, à savoir Ali Mellah, Saïd Hamdani, Technicum et Ait Yahia Moussa sont dépourvus d’une infirmière ou d’un infirmier depuis quelques années, étant donné que celles ou ceux qui étaient en poste sont à la retraite depuis quelques années et qu’ils n’ont pas été remplacés à ce jour.

Essaid N’Ait Kaci

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