Le lotissement Tizi Lvir dispose de 3 entrées d’accès, sur celle du centre, les résidents n’ont pas à se plaindre, quant aux deux autres, donnant vers les parties est et ouest, elles constituent la préoccupation première de ces derniers. A ces niveaux de passages, les locataires des rangées est ne souffrent certes de désagréments qui à l’entame de l’entrée, empruntant les tracés de la chaussée les moins boueux. A l’opposé de ceux de l’ouest, qui peinent chaque jour sur tout le long de la voie bosselée et pleine de crevasses. Les habitants des lieux se sont chargés, à leurs frais, de la réhabilitation du chemin, il y’a à peine deux ans, puis lors de la dotation du hay d’un réseau interne d’assainissement, le décor ayant prévalu autrefois a repris place. Quel calvaire que de vivre là ne serait ce qu’une journée d’hiver. Au cours des pluies d’octobre, les torrents ont emporté la couche de gravelets, laissant place à la terre nue, signale un résidant de la partie supérieure du lotissement. «Une décharge s’installe sur tout le long de l’accès. Les eaux démarrent d’El Djebana de Lakhdaria, puis entraînent tout ce qu’elles trouvent sur leurs passage : les sachets, les bidons, le papier…», Ajoute-t-il. Ces jours-ci, puisqu’il pleut encore, la couche du bitume couvrant le tronçon allant de la sortie est de Lakhdaria et longeant le lotissement de Tizi-L’vir ainsi que l’agence de voyageurs, est à peine perceptible, du fait de la propagation d’une teinte marron couleur de la terre sur toute sa surface. Mais la terre prélevée par l’élan des eaux pluviales sur l’allée du lotissement de Tizi Lvir, n’aboutit pas uniquement sur cet endroit. Le courant l’a charriée jusqu’en dessus du pont de passage du train. Pire encore, précise notre interlocuteur, «on retrouve une épaisse couche de terre extraite au lotissement à Ouled El Mahdi, et au lieudit Débouché.», soit à environ 2 km plus loin du lotissement de Tizi Lvir. La voie où on ne signale rien d’anormale, puisque bitumée et carrossable, débouche vers sur le cimetière de Lakhdaria.
A. Chérif