Depuis deux semaines, une pénurie totale des timbres fiscaux de différents montants sévit au niveau de tous les services qui en assurent la vente
Depuis deux semaines, une pénurie totale des timbres fiscaux de différents montants, sévit au niveau de tous les services qui assurent leur vente. Ni les agences postales, ni celles des impôts, recettes ou agents agrées, ne peuvent satisfaire une demande de plus en plus croissante en timbres fiscaux, et cela depuis deux semaines. Un état de fait qui pénalise les citoyens désireux de se faire délivrer une carte nationale d’identité passeport, certificat de nationalité casier judiciaire, enfin tous les documents soumis à un impôt direct. Avisé par des citoyens révoltés par cette subite pénurie, et pour en avoir de plus amples renseignements, nous avons effectué une tournée auprès de quelques guichets qui assurent la vente, pour constater, qu’effectivement, ces timbres ne sont pas disponibles. Une rupture que quelques fonctionnaires de ces services imputent à une insuffisance du quota de timbres fiscaux livrés par l’imprimerie de Sétif à la wilaya de Bouira. Un fait confirmé par des citoyens qui se sont rendus au niveau du chef-lieu de wilaya de Bouira pour se procurer ces timbres, et qui sont revenus bredouilles. Un problème qui ne se pose pas, apparemment, au niveau de la wilaya de Bgayet. D’autres citoyens nous ont affirmé que les timbres fiscaux sont disponibles dans tous les guichets à Tazmalt. En effet, des sources proches du service des impôts nous apprenons que la livraison des timbres fiscaux se fait tous les jeudi de chaque semaine. Décidemment, et si l’on se fie à ce qui se passent dans les circuits de distribution de divers matières sensibles, destinées au grand public, tel que le lait, les liquidités au niveau des banques et bureaux de postes et maintenant les timbres fiscaux, l’on s’achemine vers une nouvelle ère de pénurie les plus inattendues à l’image de ces timbres fiscaux. Qu’attendre de plus, quand ceux qui sont à l’origine, pour ne pas dire «derrière» ces inexplicables pénuries, continuent à vaquer à leurs occupations en toute impunité. Reste à espérer que les pouvoirs publics réagissent au plus vite.
Oulaid Soualah