Il est paradoxal et peu compréhensible d’entendre parler, de nos jours, d’une maison de jeunes fermée pour raison d’absence d’activités. C’est pourtant le cas de celle d’Azemour Oumariem, dans la commune de Tirmitine, fermée depuis sa réception il y a 3 ans. Il semblerait, selon le P/APC, en l’occurrence, M. Senaoui, que personne ne s’est manifesté pour l’occuper ou pour organiser des activités culturelles entre autres. Pour lui, l’absence d’associations au niveau de la commune est une tare que les jeunes doivent combler, mais pour l’instant, rien ne vient. Chose qu’il déplore énormément. En outre, M. Senaoui se dit dans l’impossibilité pour l’instant, de ramener les équipements nécessaires, par peur d’un cambriolage ou d’un quelconque acte de destruction, car ce genre de pratique est légion. Il cite en exemple le cas d’une autre maison de jeunes construite dans le village Ait Arif qui a été cambriolée et saccagée, livrée actuellement aux quatre vents.«Vous voyez ! même si nous l’avons construite, l’équiper serait impossible car elle serait la proie privilégiée de voleurs et délinquants, puisqu’il n’y a aucune association pour s’y installer», explique-t-il. Ceci dit, la structure est mise à la disposition des comités de villages pour leurs besoins en réunions et assemblées générales. Mais, au niveau de l’APC, l’on ne désespère pas de voir éclore des associations pour enfin rendre bénéfique tout ce que celle-ci a fait comme efforts dans ce sens.
S. A.
