Vingt-deux travailleurs titulaires, tous corps confondus, exerçant dans le secteur de l’éducation de Bgayet sont privés d’un, voire de plusieurs mois de salaires injustement retenus au cours de l’année 2002.Une première procédure de régularisation initiée voilà deux années par le centre payeur de Bgayet aurait buté sur une fin de non-recevoir du Trésor public. Celui-ci aurait subordonné toute opération de crédit à l’assentiment préalable du ministère des Finances.Avec un sérieux monacal, les responsables du centre payeur ont invariablement assuré les travailleurs qui ont demandé après leur dû que “le problème sera réglé sous peu”. Promesses sans lendemains, ces éducateurs lésés semblent ne plus prêter foi à des discours lénifiants qui ne résistent pas à l’épreuve des faits. Le dernier en date est du directeur de l’éducation lui-même. C’était au tout début de l’année scolaire 2004/2005. Le DE qui venait juste de prendre ses fonctions à la tête de ce secteur, avait promis de faire le ménage en assainissant toutes les situations financières en suspens avant la fin de l’année. Il n’en fut malheureusement rien.Les travailleurs de l’éducation, qui imputent la responsabilité de ces retards à la centralisation des traitements, entrée en vigueur en janvier 2002, ne comprenant pas les motivations d’une telle mesure qui va a contrario de leurs aspirations.Cette centralisation a d’ailleurs, été pendant longtemps dans l’œil du cyclone des organisations syndicales qui ont, à chaque mouvement de protestation réclamé à corps et à cri son abrogation.
Nacer Maouche
