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Le SETE/UGTA contre-attaque

Peu de temps après que l’union nationale des personnels de l’éducation et la formation de Tizi-Ouzou se fut élevée pour réitérer son appel à « l’autonomie des œuvres sociales », le bureau du SETE/UGTA de la même wilaya, répond par le biais d’une déclaration (dont nous détenons une copie) des plus virulentes, à l’égard dudit syndicat et notamment en direction de son responsable local. »

A l’endroit de ces apprentis sorciers du syndicalisme de l’UNPEF, qui continuent à se gargariser dans la défense des droits des travailleurs en évoquant la question des œuvres sociales du secteur, le SETE/UGTA dénote une fois de plus de l’indigence de son argumentaire en tentant de détourner l’attention de ce qui lui reste comme adhérents. Affolé devant la démission collective de ses adhérents, ce syndicat du moins son responsable local tente de s’accrocher vaille que vaille à la question des œuvres sociales », lancent les rédacteurs du document avant de tirer sur ce dernier à boulets rouges en ajoutant :  » Et comme le dit l’adage populaire, qu’avant de balayer chez les autres, il faudrait le faire devant chez soi ». Le bureau du SETE affirme que la gestion des œuvres sociales est saine et transparente, sans manquer de rappeler à tous ceux qui veulent s’en assurer, de consulter leurs comptes. Les membres du SETE/UGTA, confiants de ce qui est avancé à ce propos, vont jusqu’à inviter ceux qui ont des doutes sur cette gestion à consulter ceux de ce syndicat (UNPEF), qui a toujours excellé dans les détournements (opération mondial voiture, centre de vacances…). Dans cet écrit, les rédacteurs démentent ce qui est avancé par l’UNPEF au sujet de l’exigence faite aux travailleurs par le SETE/ UGTA d’adhérer à ce dernier, pour bénéficier des prestations des œuvres sociales. « Ce ne sont là que de nouvelles élucubrations de ce responsable », poursuivent-ils dans cette déclaration. Et comme assertion, ils écrivent que la majeure partie des quelques adhérents qui restent à l’UNPEF, a bénéficié sans conditions de ces prestations. Dans cette déclaration, une véritable guerre est engagée avec ce syndicat qui, rappelons-le, avait demandé dans une déclaration que l’urgence réside dans le traitement avec beaucoup de responsabilité de cette question (gestion des œuvres sociales), qui constitue un facteur de discorde qui peut à tout moment perturber la scolarité des élèves. Entendre par là que l’UNPEF envisagerait de passer à l’action: la protesta n’est pas à écarter. Dans la même déclaration, le SETE/ UGTA interpelle le directeur de l’éducation quant au respect des procédures légales en matière de sanctions par l’écoute de la partie incriminée pour une meilleure équité dans le traitement du dossier disciplinaire, avant la traduction devant la commission de discipline de ce dernier. Par ailleurs, ils exhortent le nouveau wali à exigerdu directeur du trésor public de wilaya d’affecter ses agents vérificateurs de la cellule éducation au niveau de l’agence comptable, installée à la Direction de l’éducation, après une grande lutte, en vue d’améliorer les conditions de travail et d’exécution de toutes les situations, à l’instar de son collègue du contrôle financier. Alors qu’en direction du ministre de l’éducation, ces syndicalistes demandent l’annulation de la décision relative à la surveillance des élèves durant l’inter- classes (12h30- 13 h), en vue de décharger ces enseignants du primaire de cette autre tâche qui vient compliquer les missions de ces éducateurs, dont les emplois de temps sont déjà très surchargés. En définitive, le dossier des œuvres sociales, l’une des conditions posées par l’intersyndicale de l’éducation, est toujours en suspens presque une année après le « gel du mouvement de grève », qui avait failli mener vers une année blanche.

A. Mohamed

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