Dans une requête adressée au wali et accompagnée d’une pétition comportant 240 signatures (dont nous détenons une copie), les résidents de plusieurs groupes d’habitations dans la nouvelle ville de M’Chedallah s’élèvent contre l’ouverture d’un commerce de boissons alcoolisées situé au milieu de cette importante cité résidentielle, qui comporte plusieurs établissements étatiques à vocation éducative tel que le lycée Nacer Eddine M’Chedalli et le centre de formation professionnelle.
Les protestataires nous apprennent que ce n’est qu’après avoir enregistré des escarmouches entre ivrognes, des tapages nocturnes de autres retombées de la consommation d’alcool,qu’ils ont décidé après concertation, de saisir les autorités compétentes voulant, ainsi, agir en urgence avant que de regrettables incidents ne se produisent. Ce local a-t-il fait objet d’une enquête comodo-incomodo comme le stipule la réglementation en vigueur ? S’interrogent ces citoyens visiblement inquiets pour leur progéniture. Ce cas évoqué est loin d’être un cas isolé puisque chaque grande agglomération a son bar, soit autorisé soit clandestin, d’autant plus que quels que soient les moyens mis pour lutter contre cette activité il est pratiquement impossible de l’éradiquer. Autant, donc, la canaliser en lui offrant des espaces adéquats et réglementaires facilement maîtrisables.
Oulaid Soualah