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Les éducateurs et les éducateurs spécialisés haussent le ton

Rien ne va à l’Institut supérieur des cadres de la jeunesse et des sports de Tixraïene. Et pour cause, les étudiants de la 3e année ont été rappelés par l’administration de l’institut pour “une année complémentaire», tel que stipuler dans le nouveau statut. Les étudiants que nous avons reçus à la rédaction ont été formels dans leurs propos. Ainsi, ils estiment qu’ils sont ballottés entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et la Fonction publique. Ils ont souligné que “la Fonction publique n’a pas validé l’année complémentaire, inscrite dans le nouveau statut, au moment où l’administration de l’institut nous invite à reprendre les études”.

Tout en indiquant qu’ils veulent être concernés par le nouveau statut, car selon l’un des étudiants, “le nouveau statut prévoit l’introduction d’un contrat de travail dans le texte du statut, il n’en demeure pas moins que l’année n’est pas encore entamée, et les programmes que doivent présenter les enseignants pour validation ne sont pas encore prêts”.

Plus explicite, elle souligne que ce statut prévoit aussi une année complémentaire pour tous les étudiants sortants. “Le statut prolonge d’une année notre cursus. On nous a rappelés pour l’année complémentaire mais les cours n’ont pas encore démarré pour cause de la non-validation de cette année par la Fonction publique», indique-t-elle, avant d’ajouter que “nous sommes contraints de quitter l’institut, après, surtout, la fermeture du restaurant de l’institut”.

Toujours dans le même sillage, les étudiants estiment que “des étudiants du STS seront hébergés à l’institut, donc, on nous oblige à quitter”.

Sur ce point, les étudiants ont ajouté que l’administration “les menace de quitter les lieux sinon, c’est au force de l’ordre d’intervenir pour les déloger de l’enceinte de l’institut», révèlent les étudiants.

Sur un autre plan, les étudiants soulignent que “le nouveau statut est décrété en retard», ce qui fait, selon toujours ces étudiants, que, “la Fonction publique ne s’est pas penchée sur le dossier”. Par ailleurs et concernant toujours ce même statut, un étudiant a révélé que du côté de ministère de la tutelle, on nous dit que “celui qui a fait ce statut est incompétent et n’est pas à la hauteur”. Ceci dit, selon le même étudiant, “des carences dans la gestion des années complémentaires que l’on impose à tous les étudiants et la non-prise en charge d’autres questions liées à la même année complémentaire”.

Ces étudiants en nombre de 240, pour cette promotion, ajoutent que l’année complémentaire comprend 6 semaines de théorie et le reste de l’année sera consacré à la pratique. Mais, l’année n’a pas encore démarré ce qui fait que déjà “nous enregistrons pas moins de deux mois de retard”. Sur ce point, “l’Administration nous promet que nous pouvons entamer notre année même à partir du mois de mai”. Soulagement estiment certains des étudiants, mais un vrai dilemme pour les autres. Un étudiant a soulevé le problème lié au “sursis concernant le service national”. “Avec quels documents pourrai-je justifier ma situation d’étudiants alors que l’administration refuse de nous livrer les cartes d’étudiant, les scolarités… ?», s’est-il interrogé.

M. M.

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