A Aït Yahia Moussa, aucune tranche des cent locaux par commune n’est encore concrétisée. En effet, ce retard est dû essentiellement au manque de foncier d’une part, et d’entreprises d’autre part. Le projet des 48, prévu dans l’enceinte de l’ancien marché avance tout de même. L’entreprise consent des efforts afin de livrer cette tranche dans les délais. Par contre, les 35 programmés à proximité de la mairie sont à la traîne. Le marché confié à la première entreprise, a été résilié après que celle-ci n’eut pas tenu ses engagements. Après plus d’une année, les voilà enfin confiés. « Les travaux seront relancés incessamment », nous a fait savoir à ce sujet le maire de cette municipalité. Dans cet ordre d’idées, il faut souligner qu’à Aït Yahia Moussa, les jeunes attendent ces locaux car il est impossible de trouver un local au chef-lieu, où tout appartient aux particuliers. Le chef-lieu de cette commune à dominante rurale manque de plusieurs prestations. Les jeunes diplômés, tous secteurs confondus, trouveront leur compte avec la réalisation de ces locaux. « Même pour lancer un salon de coiffure, je n’ai pas trouvé de local. Il n’y a que deux salons au niveau du chef-lieu. Alors que les autres jeunes voudraient s’occuper d’autres prestations. Un seul cybercafé. Il n’y a presque rien », nous a confié un jeune coiffeur. Les citoyens de cette municipalité se déplacent toujours jusqu’à Draâ El Mizan ou encore jusqu’à Draâ Ben Khedda, pour un quelconque service. «A quand donc ces locaux?», s’interroge-t-on.
Amar Ouramdane