Cette action de formation entre dans le cadre national de la promotion du secourisme de masse. Elle s’inscrit dans le temps, c’est-à-dire qu’elle comprend plusieurs sessions de 15 jours chacune.
Que faire face à un blessé de la circulation qui perd son sang, face à un fracturé face à un brûlé à un électrocuté à un asphyxié par le monoxyde de carbone ou à un noyé ? Quels sont les gestes à ne pas faire ? Quel est surtout le 1er geste qui sauve la vie ? Pour initier le grand public à l’attitude à adopter face à un accidenté en attendant l’arrivée des secours, la direction de la protection civile de la wilaya de Béjaïa organise à partir du lundi à la caserne des 4 chemins, au profit d’une vingtaine de jeunes, un stage de formation de secouristes de la Protection civile. Cette action de formation entre dans le cadre national de la promotion du secourisme de masse. Elle s’inscrit dans le temps, c’est-à-dire qu’elle comprend plusieurs sessions de 15 jours chacune. S’adressant aux jeunes de plus de 16 ans, elle comporte des cours théoriques et des exercices pratiques dispensés par des officiers et des médecins de la Protection civile. Ainsi, indiquent le lieutenant-colonel Zendji Rachid, nouveau directeur de la Protection de la wilaya, et le capitaine Chabour, chargé de la prévention, cette action est destinée à toucher le plus grand nombre citoyens. Dans un premier temps, elle concerne les agents de sécurité en poste dans les administrations ou les entreprises par le fait qu’ils sont déjà structurés, mais elle s’étendra à tous ceux et toutes celles qui en feront la demande. La sensibilisation à la formation de secouriste, c’est-à-dire à l’acquisition du «geste à prodiguer aux victimes afin de préserver leur intégrité physique avant l’arrivée des secours», se fera, soulignent les intervenants, par le biais des journaux, des associations socioculturelles et des comités de quartiers. Cette formation, note un communiqué de la Protection civile, a pour objectif principal l’encouragement des valeurs d’entraides et d’assistances aux personnes en danger.
B. Mouhoub