Revoilà la protesta !

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L’agitation gagne de nouveau les campus de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Après une rentrée universitaire jugée plutôt calme, en comparaison avec les précédentes caractérisées par des perturbations et autres grèves cycliques, la contestation et les mouvements de protestation se multiplient à travers les facultés.

Après plusieurs actions menées pour faire valoir leur revendication, les étudiants ont tenu une Assemblée générale pour étudier des suites à donner à leur mouvement. Pour rappel, après le sit-in tenu devant le rectorat de l’université et la fermeture de l’administration, aucune réponse n’est venue mettre fin au mouvement de grève qui se durcit. Hier encore, les étudiants de la faculté des sciences juridiques ont débrayé et leur mouvement s’inscrit plus que jamais dans le temps. Le spectre de la grève illimitée émerge face à la crainte des étudiants. Lors de l’Assemblée générale tenue hier, au campus universitaire de Boukhalfa, les étudiants ont dénoncé le mutisme de l’administration qui n’a pas daigné répondre à leurs doléances. Ils revendiquent en effet, le rétablissement du droit de passer l’examen de passage au certificat d’aptitude à la profession d’avocat (capa) mais aussi l’annulation de la mesure prise par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique relative au conditions d’accès au Master. En effet, ce problème a été posé non seulement à Boukhalfa pour les sciences juridiques mais aussi pour l’ensemble des spécialités. C’est d’ailleurs, ce point qui devrait être étudié au cours de la prochaine réunion de la coordination locale des étudiants qui se réunira juste après la clôture de la campagne de réélection des membres des comités autonomes. Hier, le campus de Boukhalfa a été paralysé par le mouvement de grève, les étudiants inscrits sur le nouveau système LMD dans l’annexe de l’ex Hamlat ont également été touchés par cette protesta. C’est dire que la faculté des sciences juridiques fait face à l’une des plus importantes crises, et la grogne est partout. Bien évidemment, la faculté des sciences juridiques ne fait pas l’exception. bien au contraire. La colère est visible partout tant les conditions sociopédagogiques ne sont pas satisfaites pour la communauté estudiantine. Le nouveau campus de Tamda où les étudiants en première année ne bénéficient pas encore de l’hébergement, la résidence universitaire Hasnaoua I, dont les représentant des étudiants se sont plaints de la détérioration des conditions à l’intérieur de leur cité les filles de Bastos ne sont pas en reste puisqu’une plateforme de revendication sera prochainement déposée auprès de l’administration  » à défaut d’une réponse à nos revendications, nous enclencherons un mouvement de protestation et nous procéderons à la fermeture de l’administration dés la semaine prochaine  » nous a déclaré un membre du Comité d’étudiantes de Bastos.

A. Z.

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