Souk El Tenine / Le chef-lieu de l’angoisse

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Le chef-lieu communal de Souk El Tenine étouffe, à donner l’angoisse aux habitants, aux piétons, aux commerçant et aux automobilistes qui sont dans l’impasse. C’est dire que personne ne se sent bien à Souk El Tenine, hormis peut être les malfrats et les différents dealers. L’axe de près de 500 m seulement est plein de bouchons, et l’encombrement, est devenu le menu quasi quotidien des Souk el Teninois et de tous ceux qui se hasarderaient à mettre les pieds dans cette «ville». En effet, cette agglomération s’est construite de part et d’autre de ce tronçon du cw147. Pour le citoyen qui vient d’Aït Abdelmoumène ou de Mechtras, il sera d’abord frappé par l’enchevêtrement anarchique et désordonné de près de 50 fourgons. Ce sont les transporteurs qui assurent la desserte sur Aït Abdelmoumène. A une dizaine de mètres, on retrouve une autre «gare» où sont entassés des dizaines de fourgons d’Agouni Boufal. Juste après, c’est l’arrêt des taxis de Mechtras, au moins une vingtaine. Tout le monde est devenu transporteur, même les retraités. Un peu plus loin, c’est celui de Tighilt Mahmoud, et ce n’est pas fini ! On tombe sur la gare vers Tizi-Ouzou, Berkouka et Maâtkas ! Une station qui occupe tout l’espace libre de Souk El Tenine. Du coup, pour rejoindre la polyclinique ou la pompe à essence qui se trouvent à l’autre bout de la «ville», il faut traverser un terrain parsemé d’embûches. C’est pratiquement un parcours du combattant, d’autant plus que le marché bihebdomadaire (lundi et jeudi) se tient sur ce même axe. Les marchands étalent leurs marchandises carrément sur la chaussée. Les commerçants se sont appropriés les trottoirs défoncés. De ce fait, rejoindre la polyclinique à temps pour une quelconque urgence, par un jour de marché relève du miracle. Tout cela pour signaler la gravité de la situation, et l’urgence de prévoir une route d’évitement par exemple, et de procéder aux travaux de l’amélioration urbaine pour redorer le blason de cette cité.

H. T.

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