Béni-Zmenzer / Insuffisance de la couverture sanitaire

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La population de Béni-Zmenzer est contrainte, pour toute urgence médicale ou soins exigeant des moyens relativement accrus, de se rendre dans la ville de Tizi-ouzou. La couverture médicale de la région est des plus indigentes et les infrastructures destinées à ce secteur sont très réduites, puisqu’elles sont au nombre de trois. Et d’infrastructures censées répondre aux besoins vitaux de la santé elles n’ont que le nom, puisqu’il s’agit de simples salles de soins. Implantées pour l’une, au chef-lieu de la commune et pour les deux autres, aux villages d’Aït Oauneche et d’Ighil El Mal, sont loin d’assurer une couverture efficace pour une région qui compte plus de 13 000 âmes. Les seules prestations satisfaites sont celles des deux médecins généralistes, dont l’horaire de la fin de travail n’excède pas 13 h. «Le simple minimum n’est pas garanti en matière de santé», nous dit avec regret un citoyen, en signalant l’absence de médecins spécialistes sur toute l’étendue de la région. «Nous souffrons le martyr pour toute évacuation d’urgence ou une consultation spécialisée, notamment quand il s’agit d’une personne âgée, surtout de nuit », a-t-il renchéri. Pourtant la demande d’inscription d’une polyclinique, à défaut d’un hôpital, remonte à longtemps, nous assure-t-on au niveau de l’APC. Les élus, conscients des souffrances endurées par les leurs, ont plaidé même, soutient le P/APC, «pour l’extension de la salle de soins du chef-lieu pour en faire une polyclinique, faute d’en construire une nouvelle, répondant aux normes réelles. En attendant, rien ne vient et le calvaire des populations continue.

S. A.

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