Vers une grève de la faim à partir de demain

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La situation des éducateurs et éducateurs principaux de la jeunesse se corse davantage. Pour ainsi dire, ces étudiants de l’INFSEJ, semblent convaincus que seule une grève de la faim pourrait faire valoir leurs droits.

Un des étudiants a souligné qu’une grève de la faim de deux jours est prévue demain et après-demain.

Il a ajouté que cette action n’est autre qu’un message clair aux responsables, et dans le cas de la persistance de ce mutisme, “nous allons opter, pour une grève de la faim illimitée”. “Ces étudiants estiment, dans une lettre adressée au ministre de la Jeunesse et des Sports que leur “cas” est paradoxale. Dans cette lettre, ils expliquent que “dans les faits, nous arrivons à terme de notre formation (deux ans pour les éducateurs et trois ans pour les éducateurs principaux de la jeunesse)”. Ils ajoutent que cela est conformément au statut précédent, le décret du 07-01-2010, portant statut particulier des fonctionnaires appartenant au secteur de la Jeunesse, et qui préconise “une formation de quatre années au lieu de trois”. Ce qui contraint, ces étudiants, ipso facto “à la prolongation, sans pour autant interrompre, ni arrêter, ni reporter à l’année 2012 ce supplément de formation et nous libérer dans la nature pour une durée de deux ans”. Cette lettre au ministre de la tutelle se veut une sollicitation pour “l’intervention afin de nous rétablir dans nos droits en nous permettant de prolonger notre formation d’un an sans discontinuité ni interruption», ajoutent les rédacteurs de la lettre ouverte au ministre. Pour y remédier à cette situation, ils appellent le ministre afin de voir “abroger cette décision d’une manière pure et simple, afin de reprendre les études dans les meilleurs délais et surtout, dans le respect des statuts concernant les éducateurs et les éducateurs principaux de la jeuness», estiment encore les rédacteurs de la lettre. Par ailleurs, un étudiant a informé que les étudiants du STS seront transférés dès la fin de la semaine en cours vers le siège de l’INFSEJ de Tixraïne. Ce qui privera les étudiants de cet institut de l’hébergement et de la restauration.

M. M.

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