Leur nombre est de 324 selon les chiffres qui nous ont été communiqués par les autorités locales. Ces habitations qui sont, pour la plupart, nouvelles et qui sont éloignées des lignes électriques de basse tension sont toujours plongées dans le noir.
Sur un ensemble de 449 demandes de raccordement au réseau électrique, enregistrées par la mairie de Béni douala à travers tout son territoire, 125 seulement viennent d’être satisfaites. Soit un taux de 30 %. Ainsi plusieurs foyers, répartis sur trois villages, à savoir Thala Khelil, Ait Mesbah et Tamaghouchth viennent d’être raccordés au réseau électrique. Une nouvelle ligne de basse tension de 5,5 Kms a été installée. Deux postes transformateurs ont été réalisés pour renforcer l’alimentation des dits villages. Ce programme qui remonte à 2008 est bien accueilli par les bénéficiaires qui pourront finalement goûter aux avantages de l’énergie électrique. Toutefois, beaucoup de foyers demeurent encore sans électricité. Leur nombre est de 324 selon les chiffres qui nous ont été communiqués par les autorités locales. Ces habitations qui sont, pour la plupart, nouvelles et qui sont éloignées des lignes électriques de basses tensions sont toujours plongées dans le noir. Leurs demandes de raccordement sont restées lettres mortes. Du coup, les branchements illicites deviennent une solution provisoire. Seulement, ce mode de branchement n’est pas sans risques pour les foyers. Un propriétaire d’une nouvelle habitation fulminera: «J’ai saisi la Sonelgaz pour le raccordement de mon foyer au réseau électrique. Ils se sont dépêchés de m’établir un devis. Le prix qu’on m’a proposé était si élevé que j’ai du renoncer. Nous demandons aux autorités locales d’appuyer nos demandes ou de nous aider financièrement. Car nous ne pouvons plus vivre dans le noir». Le président de l’APC que nous avons apostrophé à ce sujet expliquera:«L’électrification n’est pas de notre ressort et nous n’avons pas les financements nécessaires pour prendre en charge ce genre de doléances. La direction des mines et de l’industrie ne prend en charge que des quartiers à fortes concentrations humaines. C’est pourquoi nous leur demandons de prévoir une autre stratégie et un programme plus conséquent qui permettra à tous les citoyens de bénéficier de l’électricité». Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que le quartier Nadhor, à Ait Abdelmoumene, demeure sans électricité malgré les multiples démarches effectuées auprès des autorités concernées. Les citoyens craignent le pire dans les prochains jours avec l’avènement de la période du grand froid.
H. T.
