L’opération de récupération des trottoirs squattés par les commerçants que l’APC de Seddouk a décidé de mener d’une main de fer, a, bel et bien, commencé en ville. «Nous avons placardé sur les murs de la ville un avis à travers lequel on a invité les commerçants à libérer les trottoirs squattés en se limitant aux devantures de leurs magasins. Pour certains, le trottoir est devenu un bien personnel se permettant même d’y construire et placer des rideaux, faisant de lui un magasin en bonne et due forme sans s’inquiéter des dangers qui guettent les piétons. Cet avis n’est pas suivi de l’effet escompté puisqu’ aucun squatteur n’a obtempéré. Pour cela, une brigade du service d’urbanisme de l’APC sortira prochainement et pourra même verbaliser tout ceux qui continuent à faire fi de l’avis précité », dira Hamid Adnani, le secrétaire général de l’APC. De son côté le président de l’APC semble, plus que jamais, décidé à faire respecter la décision de libérer les trottoirs squattés. «On a commencé par un avis affiché en ville. Plus tard, on invitera à une réunion tous les commerçants squatteurs pour leurs expliquer que le trottoir est réservé aux piétons et non aux dépôts des marchandises à la vente. Et que c’est un non sens d’obliger un piéton à marcher sur la chaussée au risque de sa vie car la chaussée est réservée aux automobilistes, bien entendu. Si notre sensibilisation verbale ne trouve pas l’écho escompté on prendra toutes les mesures qui s’imposent afin de libérer tous les espaces squattés, en rendant aux piétons ce qui leurs appartient », avertit le maire.
L.Beddar