Les difficultés de circuler sur certains axes que nous avions rapportées, il y a quelques jours, viennent d’être atténuées, suite à quelques menus travaux entrepris par l’APC. Ainsi, faute de bétonnage, la piste du CEM de Ouaghzen a été aplanie par le passage d’un engin de travaux public (niveleuse). En attendant son inscription pour un revêtement en bonne et due forme, les enseignants et les parents qui la fréquentent devront s’accommoder de la boue et de la poussière, suivant les saisons. «Il n’est jamais trop tard pour bien faire», dit l’adage. Cependant, les longues crevasses, apparues suite aux écoulements des eaux de pluie, ont disparu. Ce qui est déjà un acquis. Le chemin menant à la cité des 160 logements, inaccessible il y a peu, redevient carrossable. Bien que satisfaits, les locataires qui nous apprennent que leur cité n’a pas été bitumée depuis les années quatre-vingts, attendent toujours un revêtement en bitume. Par ailleurs, le chemin communal reliant la ville à l’hôpital a été débarrassé des monticules de gravats qui se sont accumulés, suite aux pluies successives de cette saison et celles de l’an dernier. Le dégagement des fossés permettra sans aucun doute, un bon drainage des eaux de pluie vers les ouvrages, évitant de ce fait l’encombrement de l’asphalte. Il va sans dire que les citoyens qui n’arrêtaient pas de jaser, quant aux mauvaises conditions de circulation, atténueront leurs critiques même si les travaux réalisés sont loin de leurs attentes. Ils ne conçoivent plus, en effet, de circuler sur des chaussées recouvertes de tuf alors que le goudron est tout indiqué. Ils applaudissent tout de même, reconnaissant tout geste à sa juste valeur. Espérons que l’opération ne sera pas conjoncturelle et que les services concernés interviendront à longueur d’année, chaque fois que la nécessité le commandera.
A. O. T.