Draâ Ben Khedda / L’entrée de la ville dans un piteux état

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L’entrée est de Draâ Ben Khedda, au premier arrêt des fourgons en provenance de Tizi-Ouzou, présente une image répugnante qui déshonore les auteurs de cette situation depuis de longues années. Ce n’est pas le seul lieu, dans cette localité où beaucoup de choses sont à faire et à refaire. Les locaux construits ont été faits illégalement. Même si les toutes premières baraques ont eu une autorisation provisoire d’une année de l’APC qui exigeait leur destruction. Ce qui n’est pas concrétisé. Aujourd’hui, elles sont plus d’une dizaine (tous commerces confondus). Deux lieux de consommation d’alcool exercent toujours dans la clandestinité face à la cité  » Nouvelle ». Du côté du haut, on peut constater des tas de bouteilles de bière et autres emballages. Les restaurants, pourtant placés dans des lieux inadéquats, n’ont jamais été inquiétés ni par les services d’hygiène, ni par les services de police: entre deux réparations de cardans et d’échappement, à côté des vulcanisateurs, en face d’une étendue de boue mélangée de déchets… Il est temps que cette entrée change de physionomie si on veut réellement préserver la santé des citoyens et améliorer le cadre de vie. L’amélioration urbaine n’a pas, semble-t-il, touché cette partie importante de la ville de la cigogne. Les trottoirs du centre ville sont toujours défoncés par l’entreprise réalisatrice de l’éclairage public. Cette dernière n’a pas jugé utile de les rendre en l’état initial, causant ainsi des préjudices aux piétons, en premier lieu, et piétiner la réglementation. Cette défiguration dure depuis plus de trois années. Si les poteaux électriques choisis sont esthétiques, ce n’est pas le cas des ampoules placées. La lumière est aveuglante. La couleur est à revoir.

Tarek Mohamed

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