Younès Boudaoud, chanteur ou comédien ?

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Ainsi, dans le dernier produit, il pointe un doigt sur un sujet aussi sérieux que le mariage, accusant certains de le dévaloriser en en faisant un fonds de commerce. Pourtant, il dit encourager les rencontres entre les Algériens de France et ceux d’ici pour, dit-il, limiter “les mariages mixtes”. Fellag, avant lui, avait parlé “de la carte de résidence aux yeux bleus” lorsqu’il évoque des jeunes filles de chez nous, possédant la nationalité française, auxquelles nos jeunes, attirés par les chants des sirènes, proposent l’union sacrée. Cette idée des jeunes en quête d’une porte de sortie vers l’étranger est reprise dans “wanadoo”. Dans la chanson “A laâmer” (très chère), il entend rendre un hommage aux femmes. Ses duos, il les fait avec son épouse qui l’accompagne lors de ses sorties sur scène, aussi bien en Algérie qu’en France. Il insiste sur le fait que “depuis Kamel Hamadi et Nora, mon épouse et moi sommes le premier couple à chanter en duo”.Concernant sa présence fréquente en Algérie, ces dernières années, il l’explique en disant que “c’est pour répondre aux sollicitations du public surtout en été, pour animer les fêtes de mariage et durant le mois de carême pour organiser des galas et profiter ainsi de l’occasion pour me retremper dans l’ambiance d’Aït Ailem, mon village natal”.Emigré en France depuis une dizaine d’années, Younès ne rate aucune rencontre culturelle et prend une part active à l’organisation du festival “Thamazgha n’Fadhma N’Soumer”, qui se déroule chaque année le dimanche le plus proche du 14 février.Parlant de ses projets, il dit en avoir deux. D’abord un album comique qui sortira avant le mois de carême, ensuite il envisage de travailler avec M’hand Bouchafa (compositeur de Massa Bouchafa) pour la réalisation d’un film qui serait intitulé “Ouardia n’13”.

Nacer B.

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