Les travailleurs interpellent le Wali

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Les travailleurs de plusieurs entreprises de Draâ Ben Khedda ne savent plus à quel saint se vouer en raison de l’état dégradé de la route menant vers la zone d’activité de la localité.

Cette dernière, qui regroupe plusieurs entreprises, est devenue un vrai no man’s land, en raison des crevasses parcourant la route qui se retrouve inondée à chaque intempérie. Excédés par cette situation qui dure depuis quatre longues années, une délégation des travailleurs de trois entreprises implantées dans ladite zone se sont présentés hier à la rédaction avec un procès-verbal d’une réunion de coordination tenue le 8 décembre dernier entre les représentants des travailleurs de la Cotitex, du CCLS et du Laboratoire vétérinaire, où ils interpellent le Wali de Tizi-Ouzou, le Chef de Daïra et le Président de l’APC de Draâ Ben Khedda, afin de trouver une solution à cet épineux problème. Dans leur requête, les représentant des travailleurs des trois entreprises, ont lancé un véritable cri de détresse en direction des autorités, car estiment-ils, l’accès aux différentes entreprises se trouvant dans la zone d’activité de la localité est devenu infernal pour les travailleurs qui sont exposés quotidiennement aux dangers des crevasses parcourant la route qui se trouve inondé à chaque chute de pluie. Malgré ajoutent-ils, les nombreuses doléances et démarches entreprises envers les autorités concernées à l’image de l’APC et Daïra de Draâ Ben Khedda et différentes directions de wilaya depuis plus d’une année, mais sans aucune suite. Voulant en finir avec cette situation, qui empoisonne leur vie quotidienne ainsi que celle des différents partenaires de leurs entreprises, le collectif des travailleurs a tenu pour l’énième fois à saisir les responsables concernés, à leur tête le Wali de Tizi-Ouzou, afin de régler définitivement ce problème. «Ça ne peut plus durer. Cela fait quatre ans que nous subissons ce cauchemar. A chaque moindre intempérie, la route qui mène à la zone d’activité de Draâ Ben Khedda devient un vrai marécage, il devient impossible de nous rendre à notre lieu de travail», nous déclare un travailleur du CCLS, une des entreprises se trouvant dans ladite zone. «Nous ne sommes pas les seuls victimes de cette situation mais aussi nos différents partenaires, car chaque jour une centaine de camions prennent cette route de la zone d’activité afin de s’approvisionner en blé et céréales. Nous ne voulons pas passer à une action radicale car cela va pénaliser des millions de citoyens lorsqu’on sait que notre entreprise alimente presque tout le nord du pays en céréales et blé. Mais si cette situation perdure encore il n’est pas à écarter de réfléchir à d’autres actions, car notre coordination demeure mobilisée jusqu’à la résolution du problème», menace notre interlocuteur, tout en souhaitant voir le Wali de Tizi-Ouzou se pencher au plus vite sur cet épineux problème.

A. C.

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