Inauguré à la fin des années 80, le CEM du village de Tafoughalt, baptisé au nom du Chahid Rabah Meddour, bénéficie d’importantes opérations de rénovations. La peinture extérieure a été refaite entièrement. D’ailleurs, aujourd’hui, ce lifting est visible de loin, donnant un certain éclat à l’établissement alors qu’il était d’apparence fade et morose après que les murs eurent été moisis au fil des ans. L’actuel chef d’établissement a recouru, dès son installation à ce poste, à des fiches techniques diverses en allant de l’étanchéité jusqu’à la réalisation d’un terrain de sports combinés en matico. Beaucoup de travaux ont été réalisés, on citera la clôture en dur, le dallage de la cour, la réfection de la toiture et de l’étanchéité. D’autres travaux, tels le terrain en matico, ont été lancés. Malheureusement, depuis près de trois mois, l’entreprise réalisatrice des travaux n’a pas donné signe de vie, laissant des gravats sur les lieux, pouvant, ainsi, engendrer des blessures aux élèves lors des récréations. Ce qui mérite d’être souligné en parallèle, c’est la réalisation de la cantine. Bien que le terrain choisi pour ce projet soit un peu accidenté le taux d’avancement des travaux est à 80%. Cette cantine est tant attendue par les élèves qui parcourent jusqu’à six kilomètres en aller et retour pour prendre leur repas de midi, mais aussi par le personnel, à majorité féminin, qui souffre du manque de commodités, à telle enseigne que nombreux sont les professeurs qui ont demandé leur mutation ailleurs. Une chose est sûre, cette cantine permettra aux élèves de travailler encore davantage pour obtenir des résultats meilleurs en passant peut être de la première place au BEM acquise l’an dernier dans la daïra de Draâ El Mizan où d’autres collèges sont dotés de plus de moyens, à celle de premier rang au niveau de la wilaya, d’autant plus que dans cette école l’effectif dans les classes ne dépasse pas les vingt-six.
Amar Ouramdane