La plupart des chemins communaux de Kherrata sont dans un état dégradé et les habitants des localités Djermouna, Beni Mérai et Tabia sont les premiers à en payer les frais. En effet, et malgré les efforts déployés par l’état pour le désenclavement de ces contrées, l’entretien de ces chemins fait défaut et les quelques agents affectés par la commune dans le cadre du filet social où l’emploi des jeunes est loin de pouvoir replâtrer toutes les lacunes constatées. En hiver, des nids de poules et des crevasses sont visibles dans plusieurs endroits et ce sont, malheureusement, les quelques fourgons desservant ces localités qui en subissent, quotidiennement, les conséquences. Alors, il est urgent à ce que des mesures soient prises, à l’avenir, par les autorités compétentes en vue d’accorder une priorité à ces chemins et d’engager, de ce fait, des enveloppes conséquentes dans les prochains programmes de développement.
La cité Bor-Ouderguine livrée à elle-même
Beaucoup d’insuffisances sont enregistrées au niveau de la cité Bor-ouderguine du chef-lieu communal de Kherrata. En effet, cette cité urbaine, bâtie durant l’ère coloniale, a connu beaucoup de transformations et les habitants sont confrontés quotidiennement à beaucoup de problèmes. Primo, le réseau d’assainissement existant est dans un état défectueux et se déverse directement à l’oued situé juste à côté de la cité. De ce fait, des odeurs nauséabondes en émanent, sans compter les risques d’apparition de maladies à transmission hydrique. L’autre problème, non moins important, est le passage de lignes électriques de haute tension. Ces dernières survolent plusieurs habitations et sont, ainsi, source de potentiel dangers, d’où la nécessité de les déplacer de ce secteur urbanisé. Des habitants, très en colère, déclarent que ce quartier souffre le martyre et qu’aucun projet d’aménagement urbain n’a été inscrit à ce jour. Ils interpellent, encore une fois, l’intervention des pouvoirs publics pour mettre fin à cette situation qui n’a que trop duré.
S. C.
